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Fonction symbolique des objets

Le monde est rempli d’objets : un arbre, de l’eau, des pierres, des animaux, et d’autres transformés par l’homme : du pain, une maison, etc. Ils composent le monde visible et expérimental de notre quotidien, dont nous avons l’habitude. 

Ces objets ou images sont employés dans la Bible pour signifier quelque chose qui va au-delà de la perception sensible. Pourquoi un serpent pour parler à Eve ? Que signifie « Vous êtes le sel de la terre » ? Pourquoi David choisit-il des pierres pour combattre Goliath ? Autant d’énigmes à explorer pour comprendre l’enseignement du Christ. 

Nous vivons par ailleurs des expériences autrement que par la sensibilité, comme par exemple la beauté, la sagesse, la vérité ou l’intelligence. Y aurait-il un rapport analogique entre les choses sensibles et celles qui sont intelligibles ? 

Nous proposons, une présentation du travail de fonction symbolique des objets, un travail expérimental en présence d’un objet (une pierre, un animal, une plante, un outil, …). Nous parcourons un chemin, de l’objet sensible à sa correspondance intelligible, afin d’accéder au sens universel qu’il désigne, au-delà de la culture et de l’arbitraire ordinaire des symboles. S’ouvrir à la réalité portée par l’objet proposé permet de lever le voile sur les mystères que renferme l’Ecriture Sainte et d’en saisir le sens.

Les sessions de fonction symbolique des objets durent deux jours, et l’après-midi du 3 décembre 2022 permettra de s’approcher quelque peu de la profondeur de ce travail, qui est un véritable travail sur soi et une voie de connaissance du monde et de soi-même.

RDV le samedi 3 décembre au presbytère Saint-Etienne (10, rue Magenta à Mulhouse) de 13h30 à 18h30

Inscription auprès du secrétariat au 03 69 65 79 27 ou par.stetienne@gmail.com

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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Exemple

Réflexion sur la foi, le service et …

Nous avons pu récemment écouter de belles paroles, lors des lectures de  l’épître et de l’évangile, elles nous parlaient de la foi, et du service.

Saint Paul écrivait à Timothée (« Le craignant Dieu ») combien il est bon  d’exprimer notre foi, don gratuit de la divinité, et même de la raviver. Et Jésus, dans l’évangile selon Luc 17, nous explique quelle est la puissance  de la foi : «Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici: ‘Déracine-toi et va te planter dans la  mer’, et il vous aurait obéi.»

Il est bien étrange que pour illustrer cette parole (qui semble impossible, un arbre a besoin de solide pour s’enraciner, on ne peut rien planter dans la mer) Jésus raconte cette histoire de serviteur, qui termine ainsi : De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes des serviteurs inutiles : nous n’avons fait que notre devoir’».

Notez bien la traduction, Jésus a réellement dit cela: serviteur inutile, et non pas de «simples serviteurs».

Ce paradoxe (encore un ?) de l’Écriture, de la Parole de Dieu, sert, comme presque à chaque fois, à titiller notre questionnement. Comment un serviteur peut-il être inutile ? Son rôle est de servir, de «labourer ou garder  les bêtes», puis de « servir le maître de maison à manger et à boire».

Jésus nous donne deux occasions de réfléchir : 

  1. À quoi mène la foi, quand on la ravive, quand on l’exalte, quand on  demande à Dieu de l’augmenter en nous ? 
  2. Que devient le serviteur quand il a fini son travail ?

1. Rappelons que la foi est l’assentiment de l’intelligence à la Vérité révélée. (D’après le Catéchisme de l’Église Catholique)

Avoir la foi, c’est se dire en soi-même «j’adhère à l’écriture sainte, j’adhère à l’enseignement de Moïse, à celui des prophètes, et à l’enseignement du Christ». Et ce, avant même la compréhension. C’est être capable de se dire, «c’est vrai» avant de comprendre. C’est prendre à rebours le chemin habituel qui est de rejeter ce qui semble inaccessible. Et c’est justement cette adhésion, cette foi, qui va ouvrir les chemins de la compréhension. Comme le disaient Saint Augustin, et Saint Jean-Paul II, je crois pour comprendre, et je comprends pour croire.

Cette confiance, qui n’est pas une confiance aveugle, mais une confiance éclairée, nous transforme et nous met en mouvement, le mouvement vers Dieu, vers les autres.

Et celui-ci se manifeste par le service.  

La plus belle preuve, même si elle est bien reniée de nos jours, c’est l’héritage chrétien de notre civilisation, qui s’est ordonné dans les premières écoles, universités, hôpitaux, séminaires, missions.  

Le christianisme, au travers de chrétiens qui se sont mis au service des autres, est à l’origine de toutes ces institutions. 

La foi mène à la confiance en Dieu, en l’espérance, et au service d’autrui.

2. Mais alors à quoi mène le service, surtout quand il est accompli parfaitement, c’est-à-dire totalement accompli ?

La perfection selon la culture hébraïque, celle de Jésus, est l’accomplissement complet, quand « tout est accompli » (Jean 19, 30), alors la perfection est atteinte. C’est pourquoi la perfection hébraïque est tout à fait possible, contrairement à la perfection classique, qui désigne un idéal théorique inatteignable. C’est bien le cas de notre serviteur, il a fini tout son devoir, il n’y a plus rien à faire au titre du service, c’est pourquoi, au titre du service, il est devenu inutile. 

Cependant il est toujours là, et si, en tant que serviteur, il est inutile, il endosse alors un autre rôle.  

Les rôles dans une maison typique sont bien déterminés. Il y a le maître de maison, les fils du maître de maison, et les serviteurs. On trouve bien cette distinction dans la parabole du fils prodigue (Luc 15, donc juste avant notre texte), et dans l’enseignement de Jésus à propos de l’impôt dû au temple (Matthieu 17,25).

Jésus nous propose de comprendre que le serviteur, s’il est devenu inutile, une fois son service accompli, passe au statut de fils. Il n’y a pas d’autre position. 

Et c’est notre chemin, d’être au service, et de devenir Fils. 

Le service est une route vers la filiation, gloire et honneur du chrétien, don non mesurable que Dieu nous accorde.  

Et tout est don dans ce chemin: La foi est un don, qui nous fait recevoir la capacité et l’envie de service, qui quand nous l’accomplissons nous permet d’accéder au pouvoir de nous dire fils de Dieu.

Nous illustrons notre propos par une image de Jésus marchant sur les eaux. 

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Matthieu 14, 31-33) 

Il est aussi question de foi, et les disciples, en reconnaissant la foi dont fait preuve Jésus, le reconnaissent comme fils de Dieu. Nous pouvons faire le lien avec le début du texte: Jésus, figure de l’arbre de Vie, marche, se plante, dans la mer. C’est ainsi que la foi peut faire se planter des arbres dans la mer.

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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En cette période de rentrée, nous pouvons nous attarder quelque peu sur ce phénomène de l’étude. Si la biologie est constitutive du corps de l’homme, elle ne suffit bien sûr pas à le définir. L’homme est un « sachant », il hérite de la connaissance et du savoir de ses anciens et c’est sans doute cela qui le constitue homme, bien plus que sa biologie.

Cependant, il ne nait pas sachant, il doit le devenir. Si les animaux n’ont aucun effort à fournir pour devenir ce qu’ils sont, l’homme est un être en devenir, quoique créé par Dieu. 

Créé par Dieu, dans la theoria, « Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds » (Ps 8).
De quelle noblesse héritons nous, n’est-ce pas ? 

Mais le grand paradoxe de notre Nature Humaine, c’est que l’homme est créé parfait et doit se perfectionner. 

Et dans cette praxis il doit user du temps, se souvenir de ses erreurs, travailler et travailler encore, bénéficier de ses prises de consciences pour grandir. La praxis est plongée dans le temps, dans la périodicité. 
Notre naissance dans ce monde temporel fait justement que nous avons à devenir parfait et cette perfection résulte de notre praxis, plongée dans le temps, marquée par le rythme des années. 
Elle nous amène à découvrir quelle perfection Dieu nous a déjà donnée. 

Tout se passe comme si l’on devait s’éveiller à ce qui a toujours été là et que notre praxis ne servît à rien, quoique tout à fait nécessaire.

Au-delà de l’apprentissage, notre perfection se trouve dans l’élévation de notre âme afin qu’elle aussi atteigne sa perfection, lui permettant d’être ravie en Dieu.

C’est le chemin de tout homme, que Jésus lui-même a parcouru :
« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. » (He 2, 10)

L’ultime perfection est la souffrance dans le sacrifice qui dépasse le paradoxe finalement apparent. Le sacrifice par excellence étant l’holocauste, pratiqué par les hébreux au temple de Jérusalem et accompli par le Christ dans le feu de la résurrection.

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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La Bible nous raconte tellement d’histoires, et beaucoup nous sont très proches. Certains d’entre nous se souviennent très bien des rêves qu’ils ont reçus durant leur sommeil, d’autres, dont je fait partie, doivent faire un effort particulier pour ne pas perdre les quelques bribes qu’il leur en reste au réveil.

La Bible regorge de récits de rêve depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, reçue elle-même dans une vision « Je fus ravi en esprit le jour du Seigneur » (Ap 1, 10).

Nous allons en recenser quelques-uns.

Le premier auquel je pense est le très célèbre songe de Jacob (Gn 28, 1-22) où notre ancêtre voit en rêve une échelle sur laquelle montent et descendent les anges de la Divinité. Remarquez que le premier mouvement est la montée, et qu’ils descendent ensuite. Étrange non ?

Jacob eut 12 fils, dont l’avant dernier est Joseph fils de Rachel. Sa particularité est de recevoir beaucoup de songes et de savoir les interpréter. Il en reçut deux en particulier qui lui valurent l’animosité de ses frères : Les gerbes qui se prosternent (Gn, 37, 6) et le soleil, la lune et les 11 étoiles qui se prosternent devant lui (Gn 37, 9). Exilé chez pharaon, en Égypte, Il interpréta ceux de l’échanson et du boulanger du pharaon (Gn 40) puis celui du pharaon lui-même, le rêve des 7 vaches grasses et des 7 vaches maigres (Gn 41, 25). Le livre d’Ezéchiel est une série de visions où l’on reconnait un langage similaire à celui de l’Apocalypse. (On trouve les 4 Vivants dans ces deux livres, écrits pourtant à des siècles d’écart).

Le prophète Daniel sut interpréter celui de Nabuchodonosor, le roi de Babylone qui assiégeait Jérusalem, le fameux rêve du colosse aux pieds d’argiles (Dan 2, 31-45).

Le nouveau Testament n’est pas dénué de songes, et je pense en particulier à Joseph. Il fut averti par trois fois en songe. Tout d’abord qu’il ne répudie pas Marie (Mt 1, 20). Puis de partir rapidement durant la nuit car les hommes d’Hérode cherchaient l’Enfant pour le tuer (Mt 2, 13). Enfin il fut aussi prévenu en songe qu’ils pouvaient revenir en Galilée (Mt 2, 19 et 22).

De nombreux autres rêves sont relatés dans la Bible. Cela nous montre combien proche de nous peut être l’Écriture Sainte, la Parole de Dieu soi-même. Les images qui nous traversent durant notre sommeil ne sont pas toutes du même type. Il y a le rêve simple, qui peut servir d’exutoire de certains moments de notre vie. Il y a le songe, qui est en général plus facile à relater, car il est marquant et bien présent lors du réveil. Il y a la vision, qui peut survenir mystiquement, à n’importe quel moment lors d’extases. Cela n’est pas si rare, la vie des saints regorge de ces moments mystérieux.

Comme le dit l’adage, un rêve oublié, c’est comme un courrier que l’on n’ouvre pas. Le problème, pour le songe et la vision sera de bien les interpréter. Car vous l’aurez remarqué, les rêves sont toujours très étranges, souvent sans queue ni tête et parfois ils semblent illogiques. N’est-ce pas aussi une caractéristique de la Bible ? C’est que le langage que les rêves utilisent est similaire au langage biblique. Un langage finalement universel qui traverse toutes les générations et toutes les civilisations et qui semble incompréhensible. Mais le langage du rêve emploie les mêmes symboles que la Bible et les clés d’interprétation se doivent donc d’être les mêmes. C’est là que vient à notre secours la Fonction Symbolique des Objets, qui met en relation d’analogie les objets sensibles de ce monde-ci et les archétypes du monde venant, une relation pérenne, universelle et qui traverse les âges. Nos articles précédents dévoilaient quelques exemples et ceux-ci peuvent déjà s’appliquer à quelques interprétations de rêves ou de songes.

Méfions nous donc des nombreux ouvrages qui nous expliquent nos rêves s’ils oublient que ceux-ci nous sont inspirés par les anges, messagers de la Divinité.

Et vous ? Quel est le rêve qui vous a le plus marqué ?

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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Ce dimanche nous entendrons le récit de la multiplication des pains. Et des poissons qui sont souvent oubliés hélas. Nous avons déjà pu parler des poissons lors de la pêche miraculeuse, et là ils sont accompagnés de pain. Écoutons :  (Luc 9, 13) Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. »
Voilà qui est peu pour nourrir 5000 hommes et leur famille.
Et pourquoi 5 pains ? Et pourquoi 2 poissons ? Souvenons-nous qu’il n’y a rien d’inutile dans l’Écriture.
Avant de parler du pain, rappelons-nous ce que nous avions pu trouver au sujet des poissons et regardons si cela nous aide pour comprendre les deux poissons. Les petits poissons innombrables nous montrent le sens des choses et des événements (innombrables aussi) et les 153 gros poissons qui nous montrent le sens inspiré, révélé, le sens de l’Écriture. Il y a donc deux types de sens, et deux types de poissons, et c’est ce qui explique les deux poissons qui se multiplient pour nourrir la foule.

Mais alors pourquoi y a-t-il 5 pains ? N’y aurait-il pas pu avoir eu 2 poissons et 2 pains ? Non il y avait bien 5 pains et cela a du sens.
Arrêtons-nous un instant sur la réalité du pain. Le processus de fabrication du pain est finalement très compliqué. Il faut commencer par planter des céréales dans un champ bien ordonné et le moissonner. Envoyer les graines chez un meunier pour en obtenir de la farine. Transporter cette farine chez le boulanger qui, avec du levain et de l’eau, fabriquera une pâte. Il y aura encore une douzaine d’étapes de fabrication, dont une ou deux étapes de repos, avant la cuisson et la distribution. Le pain aura atteint sa finalité quand il aura été mangé, assimilé. Finalement fabriquer du pain aura nécessité l’agriculture, l’artisanat, l’industrie du transport, le commerce et la distribution. C’est donc toute la société, toute la culture qui est mise en œuvre dans la fabrication du pain. Enfin le pain se partage, c’est même là sa cause formelle. 

Au delà du langage, ce que tout homme peut échanger et partager, et qui met en jeu l’ensemble de la société, c’est la parole humaine. La parole qui sert à véhiculer les pensées, à dire le monde, la Création et les sciences, et à transmettre le sens. Alors, si le pain nous ramène à la parole, pourquoi y a-t-il 5 pains ? Où trouve-t-on 5 types de paroles, qui impliquent la société entière sinon dans la Torah, qu’on appelle aussi le Pentateuque, car il rassemble 5 livres : La Genèse, l’Exode, le Lévitique, Les Nombres et le Deutéronome.

La Torah, cette parole quinte peut se multiplier pour nourrir tous les hommes de la terre, quand elle est porteuse de sens, et quand c’est le Verbe lui-même, Sa source et Son auteur qui procède à la multiplication, c’est-à-dire ici à son explicitation nourricière.

Les 5 pains présentés ici, auront-ils un rapport avec les cinq pierres ramassées par David dans le torrent juste avant son combat contre Goliath ? (1 Sam 17, 40)

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

Pour en savoir plus rendez-vous les deuxièmes jeudis du mois à 19h au presbytère.

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Parmi les dons de la Création, il est une créature qui nous « accompagne » sur notre chemin de vie, qui est très souvent présente non loin de nous, mais qui passe la plupart du temps inaperçue, si discrète bien qu’elle puisse être aussi très imposante. J’ai nommé « L’Arbre ». A la campagne bien sûr, mais aussi dans nos villes, il est vraiment rare que notre regard ne puisse pas croiser un arbre non loin. Ils bordent nos chemins, nos routes et même nos autoroutes. Les endroits sans arbres sur terre ont un nom bien précis, ce sont les déserts. Ils peuvent être fruitiers, on utilise leur bois pour le transformer en meubles, maisons, objets. Ils sont petits en boule ou grands très élancés, le plus souvent majestueux.

Je ne connais pas de civilisation qui n’ait pas honoré les arbres. Les peuples ont rendu certains arbres sacrés, dans des tribus africaines mais aussi dans notre civilisation. Nous plantons souvent un arbre pour commémorer un événement. Ils sont bien enracinés, ancrés, mais ils s’élancent vers le ciel et leur branchage semble s’y planter.

En somme, quand l’homme regarde un arbre, il voit un lien entre la terre et le ciel. Il nous rappelle donc cette Fonction Symbolique des Objets, dont nous avons parlé dans notre précédent article, fonction « qui nous rend capable de faire le lien entre la terre et le ciel, entre ce monde-ci et le monde venant ».

C’est une fonction propre à l’homme qui tel un arbre, en donnant le sens de la Création, retrouve le lien de l’analogie entre le monde sensible et le monde des archétypes.

Dans la Bible, les arbres sont aussi très présents. Ils sont créés au premier chapitre de la Genèse, avant même les luminaires que sont le soleil et la lune. Et une fois l’Homme créé, à l’image et à la ressemblance de Dieu, il est placé par la divinité dans un « Jardin planté d’arbres » le fameux jardin d’Eden. L’intérêt du jardin c’est qu’il a une clôture et qu’il propose donc un cadre bien défini dans lequel l’homme a désormais pour mission de le travailler et de le garder.

Et les arbres de ce jardin sont bien décrits. On en voit 3 sortes différentes mais il y en a une autre, pas encore vue comme un arbre.

Il y a l’arbre de Vie, celui qui donne la Vie à l’homme, il y a l’arbre de la connaissance bonne et mauvaise (selon une traduction littérale), et il y a les arbres bons à manger et agréables à voir.

Dieu donne à l’homme deux ordres, celui de manger de tout les arbres bons à manger et agréables à voir, et celui de ne pas manger de l’arbre de la connaissance bonne et mauvaise. C’est donc là le travail que l’homme a à faire, manger des arbres du jardin, qui sont tous des arbres « de connaissance ». L’homme doit donc travailler à s’instruire, se cultiver tout en cultivant le jardin. Mais il y a une connaissance que l’homme ne peut pas approcher sans se perdre, la connaissance dite « bonne et mauvaise », donc une connaissance totale complète, la connaissance comme Dieu connait. L’homme connait le monde par son travail, et la connaissance que le travail ne peux pas nous donner, nous est fournie par révélation divine. Vouloir y accéder par soi-même, c’est vouloir être Dieu.

Quel est donc le 4e arbre ? Qu’est-ce qui dans le jardin peut aussi donner une connaissance ? C’est l’homme lui-même. On en lit la démonstration dans l’évangile de Saint Marc au chapitre 8, 23 à 25.

« Il prit l’aveugle par la main, et le conduisit hors du village; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s’il voyait quelque chose. Il regarda, et dit : J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent. Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux; et, quand l’aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement. »

Ne supposons pas que Jésus « rate » son miracle et qu’il doive recommencer. Mais supposons plutôt qu’Il nous enseigne en toute occasion et qu’ouvrir les yeux de l’aveugle (que nous sommes) lui permet de voir l’homme réellement, et de voir qu’il est comme un arbre.

Comme un arbre, l’Homme est un lien entre la terre et le ciel, il est même LE lien, plongé dans la Création, mais capable de relation au monde spirituel, capable de recevoir les inspirations des anges ou même de Dieu.

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

Pour en savoir plus rendez-vous les deuxièmes jeudis du mois à 19h au presbytère.

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Exemple

Depuis quelques temps maintenant nous parcourons ensemble, parmi les dons de la Création, quelques beautés merveilleuses que Dieu nous a données. Nous admirons le monde qui nous entoure et nous nous apercevons qu’il ne peut pas être dépourvu d’un sens profond, les 153 gros poissons de la semaine dernière nous l’avaient déjà prouvé.
Dieu a créé l’homme à son image, lui a donné une intelligence à l’image de la Sienne, donc capable de comprendre et de donner du sens à ses actes, à ses paroles.
La Création n’aurait aucun sens ? Les objets, les animaux, les végétaux seraient réduits à leur seule utilité ?

Relisons l’Écriture Sainte, notre phare, la lumière sur notre route vers Dieu.
Gn 1, 14 à 19
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes, pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

Les luminaires servent donc de signes. Cela n’est-il pas la définition du symbolisme ? Un objet qui sert de signe désigne quelque chose d’autre que lui-même, il en est le symbole. Les luminaires éclairent la terre et tout ce qui s’y trouve, et donc tout objet éclairé ainsi devient signe lui aussi de quelque chose. 

Par analogie, les objets sensibles de la création nous montrent, désignent, sont les symboles de réalités qu’on ne pourra pas sentir ni toucher, mais que nous pourrons comprendre, intelliger. Quoi par exemple ? Et bien la Vérité, le Sacrifice, l’Enseignement, la Sagesse et tant encore.
La Bible est un livre d’image, on y trouve des serpents, des colombes, des poissons, des chevaux, des bâtons, des barques, des épées… Et quand nous y rencontrons ces objets sensibles, mis en scène dans des images bigarrées (d’après Saint Denys l’aréopagyte), ces objets nous désignent les réalités telles que citées plus haut. 
Cette relation de correspondance, entre les objets sensibles et le monde intelligible s’appelle la Fonction Symbolique des Objets. C’est une fonction humaine, au même titre que la fonction respiratoire ou digestive, mais un peu plus oubliée et que nous pouvons remettre en route.
Cette fonction nous rend capable de faire le lien entre la terre et le ciel, entre ce monde-ci et le monde venant. Sans le dire, nous l’avons mise en œuvre dans nos études précédentes, sur le lion, l’aigle, le taureau et tous nos autres articles.
Nous parlerons bientôt de l’arbre, et nous verrons qu’il n’est pas sans rapport avec notre sujet, mais aussi nous étudierons des arbres bien spécifiques présents dans Bible, pour lever un peu du voile de l’Écriture.

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

Pour en savoir plus rendez-vous les deuxièmes jeudis du mois à 19h au presbytère.

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Exemple

Nous entendrons ce dimanche le récit de la pêche miraculeuse et la primauté de Pierre, Jésus le bon pasteur, confie à Pierre la mission d’être le berger de ses brebis. Y a-t-il donc un lien entre ces événements ?

Les poissons sont par définition innombrables et cachés. Il faut une action de capture, l’acte de pêcher, pour les mettre à jour. Et quand on remonte si difficilement un filet plein à craquer de poissons c’est qu’il y en a bien plus que 153.

Jésus choisit des pêcheurs comme apôtres parce qu’il fallait des hommes capables de trouver le sens et de le distribuer à la foule, et du sens, dans la Création, il y en a en abondance. Il revient à l’Homme de le capturer, de l’expliciter et de le transmettre. 

Il est caché mais tellement abondant qu’on ne peut le compter quand il est sens ordinaire ou poisson ordinaire. Mais les gros poissons ont un nombre précis et ce nombre est 153. 
153 est le nombre qui est égal à 1+2+3+4+…+15+16+17. La somme des 17 premiers chiffres donne exactement 153, et c’est pourquoi 153 est appelé la gloire de 17. Il montre l’exaltation du 17, il en exprime toutes les possibilités. Or 17 est le nombre du sens de la révélation. Non plus les sens ordinaires, pour lesquels il faut déjà mettre en œuvre notre intelligence pour les mettre à jour, mais le sens du sens, le sens de l’Écriture elle-même.

C’est le sens des choses et des événements (les petits poissons innombrables) et le sens inspiré, le sens révélé, le sens immanent à la création. (153 gros poissons)
Simon, le pêcheur de poissons ordinaires est devenu, sous la conduite du Christ, Pierre, le chef des apôtres capable de mettre au jour, d’expliquer le sens révélé de l’Écriture. C’est ce que signifie sa pêche de 153 gros poissons et donc la mission que lui donne le Christ ressuscité.

La pêche

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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L’âne est un animal domestique, et l’homme utilise sa force non pas pour la guerre, ou pour tirer les chariots. L’âne est celui qui peut porter les plus lourdes charges et qui est assidu au travail pénible. Il reste indispensable dans les paysages escarpés ou tortueux, où l’automobile ne peut s’imposer.

Lorsque le peuple d’Israël a voulu qu’un roi lui soit désigné, Dieu fit désigner à Samuel Saül qui cherchait les ânesses perdues de son père (1 Sa 9, 15). De la lignée de David, Jésus pouvait prétendre au titre de roi d’Israël. Et s’il monte sur un ânon pour son entrée victorieuse à Jérusalem, c’est qu’il réalise la prophétie de Zacharie (Za 9, 9) et qu’il endosse réellement la royauté.

Le peuple l’acclamant lors de son entrée à Jérusalem criait des « Hosannah », originellement des « hoshiya na ! » qui signifient « Sauve-nous donc ! ». Ce salut, seul le roi est en capacité de le réaliser. Et c’est en tant que Fils de Dieu que Jésus ressuscité nous l’accorde (Ps 118, 25). 

Les rameaux que nos prêtres bénissent en ce jour de fête nous rappellent cette royauté du Christ, et nous en gardons ainsi une trace dans nos maisons.

L’âne

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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Exemple

Nous retrouvons les dons de la création, et nous retournons à notre étude des animaux de l’Écriture Sainte. Poursuivant les hébreux dans l’Exode (Ex 15, 21), appelés par les 4 Vivants dans l’Apocalypse (Ap 6), où monté par le Verbe de Dieu (Ap 19, 11), le cheval est cité plus de 150 fois dans la Bible.

Le cheval est un animal domestique au service de l’homme qui utilise sa force, pour débarder, tirer des chars ou des carrosses, mais surtout, avant les moteurs à explosion ou à réaction, la force du cheval était utilisée pour faire la guerre. C’est-à-dire que le cheval est utile pour obtenir ce qui s’obtient difficilement, ce qui suppose un combat pour être acquis.

En soi, le cheval est dénué de raison (Ps 32, 9) mais grâce au mors et à la bride, sa puissance est dirigée par l’homme et peut désigner une puissance rationnelle. C’est pourquoi le cheval, si souvent cité dans l’Écriture désigne la puissance irascible, la force à mettre en œuvre pour transformer le monde et pour nous transformer, nous engager dans le combat vers le bien.

Et c’est souvent un véritable combat de maintenir cette puissance obédientielle vers le Verbe. C’est pourquoi le Christ nous aide sans relâche. Relisons ce verset 11 de l’Apocalypse 19 « … et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s’appelle « fidèle » et « véritable » ; il juge et fait la guerre avec justice ». Remercions Dieu de cette assistance, sans laquelle il serait bien difficile de n’être pas désarçonné.

Le cheval

Eric PORTAL, animateur du groupe d’étude biblique de la paroisse.

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