avril 2023

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Accueil avril 2023

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Journées du Sacré-Cœur

Les journées du Sacré-Cœur accueillent les enfants du CP au CM2 du 3 au 7 juillet 2023 au parc Miquey.

Au programme : théâtre, bricolage, jeux, sport, prière… Cela dans l’univers biblique de l’Égypte.

Programme d’une journée type:

  • Possibilité de garderie dès 8h.
  • 9h15: accueil
  • 9h30-11h30 : ateliers créatifs
  • 11h30-12h : chant, jeux, prière….
  • 12h-14h : pique nique/temps calme
  • 14h-16h : grand jeux/sports, théâtre
  • 16h gouter
  • 16h30-18h garderie : lecture, jeux de société, film…

Le mardi 4 juillet aura lieu une sortie au Zoo de Mulhouse.

Informations pratiques:

  • Les enfants seront encadrés par une équipe d’animateurs bénévoles diplômés, sous le direction de don Armand d’Harcourt (BAFD).
  • Possibilité d’un accueil avant 9h30 et d’une garderie après 17h30.
  • Chaque enfant viendra avec son pique-nique, le gouter étant fourni.
  • tarifs: 30€ la semaine ou 7 € par jour (merci de nous signaler toute difficulté financière)

Renseignements : par.stetienne@gmail.com ou 07 83 74 80 52

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Prions pour notre diocèse

Chers paroissiens, suite à la démission de notre archevêque, Monseigneur Luc Ravel, ce jeudi 20 avril 2023, et aux derniers mois difficiles pour tous les chrétiens du diocèse, nous vous relayons cette prière proposée par le diocèse pour nous rassembler dans l’unité. 

Prions avec confiance le Maître de la barque d’envoyer des ouvriers pour la moisson, des pasteurs pour ses brebis, avec l’intercession de tous les saints qui ont marqué la terre d’Alsace ! « Ainsi donc, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. » (He 12,1-2).


Image : Saint Arbogast, patron du diocèse d’Alsace, fêté le 21 juillet.


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Chers paroissiens, 

Le printemps est de retour, les températures grimpent encore timidement et la verdure envahit de nouveau la nature qui nous environne ! C’est un message qui nous est donné et qui nous rappelle chaque jour combien nous appartenons à cette création qui trouve sa source en Dieu. “Tout est lié” dans cette création. Nous avons besoin des animaux, des plantes, des minéraux et plus largement de tout le cosmos, et toute cette création réciproquement a besoin de l’homme, puisque c’est à lui que Dieu a confié la tâche « cultiver la Terre”. Autrement dit, le Seigneur nous demande d’organiser et d’ordonner la Création comme le fait un bon jardinier. Ce n’est pas pour rien que Marie-Madeleine confond dans un premier temps le Christ ressuscité avec un jardinier. Il est celui qui vient renouveler la création abîmée par notre péché. Cette vocation demeure au plus profond de nous-même. Nous avons besoin de ce lien à la terre ! Plus nous voulons nous élever vers le Ciel, c’est à dire vers les réalités d’en-haut, vers la vie spirituelle, plus il nous faut enfoncer nos racines dans la Terre c’est à dire dans le concret, dans notre histoire, dans notre humanité. C’est le mystère de l’Incarnation ! La vie spirituelle passe par nos humanités, et Dieu se manifeste dans l’homme ! “Avant de faire un chrétien ou une chrétienne il faut faire un homme ou une femme”. Alors rien de mieux que de mettre les mains dans la terre. C’est concret. C’est incarné, ça nous remet les pieds sur terre et c’est convivial ! 

Chers paroissiens, le jardin partagé du Sacré-Cœur vous attend ! La terre a été retournée, fumée, les parcelles sont prêtes. Ce jardin est un lieu communautaire où tous ceux qui le désirent peuvent cultiver seul ou en famille une petite parcelle personnellee (environ 4 m2) ou participer aux cultures sur les parties communes. Chacun peut y venir quand il le souhaite pour entretenir sa parcelle. Des temps plus particuliers de jardinage en commun sont proposés le samedi après-midi et sont signalés dans l’agenda paroissial. Pour une bonne organisation j’invite tous ceux qui souhaitent disposer d’un petit lopin de terre à se signaler auprès de Jacques Renaud 06 44 98 58 08. 

Fraternellement 

don Pascal Boulic,

curé des paroisses Saint-Étienne et Sacré-Cœur de Mulhouse


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Qu’allons-nous bien pouvoir faire maintenant ?

Chers paroissiens,

Ça y est, nous avons fêté Pâques, et comme dit la liturgie, ils sont finis les jours de la passion… Qu’allons-nous bien pouvoir faire maintenant ? Il est vrai qu’il y a des lendemains de fête teintés de nostalgie, voire d’une touche de tristesse. Fort heureusement, ce n’est pas le cas du lendemain de Pâques. Tout d’abord, parce que nous fêtons la Résurrection du Christ tous les dimanches, pas seulement le jour de Pâques. Ensuite, parce que rien ni personne ne pourra nous enlever la joie de la foi, cette joie de croire en la Résurrection du Christ, ouvrant la voie à notre propre résurrection. Et cela, quelles que soient nos difficultés présentes !

Pour autant, la manière de traverser le « temps pascal », ces 50 jours qui suivent la fête de Pâques, demeure une question légitime. Pour y répondre, rien de tel que d’écouter le Christ Ressuscité lui-même, s’adressant à ses apôtres. Il commence par leur demander de se rendre en Galilée, car, dit-Il, « c’est là qu’Il me verront ». Autrement dit, le Christ invite les apôtres à rentrer chez eux, à retrouver la familiarité de leur terre d’origine. Il en va de même pour nous : le temps pascal est une sorte de retour à la maison, certes une reprise du quotidien, mais transfigurée par la traversée du carême et les grâces reçues. Ces grâces nous poussent à témoigner de notre foi de façon plus explicite encore. C’est du reste la deuxième demande formulée par le Christ Ressuscité auprès de ses apôtres : partir en mission. Je voudrais donc revenir sur au moins 3 grâces dont notre communauté de paroisses peut faire mémoire avec ferveur et gratitude, dans l’attente du don de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte, 3 grâces qui déjà nous poussent à la mission :

  • la grâce des baptêmes célébrés, lors des vigiles pascales et des messes de Pâques. Ces baptêmes sont un signe de grande espérance pour nous tous ! Quel émerveillement de voir des adultes, des enfants, être baptisés et rejoindre la grande famille des chrétiens ! Accueillons avec zèle les nouveaux baptisés, parlons-en autour de nous, pour être des témoins expressifs de l’œuvre de Dieu !
  • ensuite, la grâce des célébrations de la semaine sainte, en particulier durant les 3 jours saints : ces célébrations, véritables dons de l’Église, ont été pour nos paroisses un ferment d’unité, une communication des mystères sacrés. En particulier, le Chemin de Croix dans les rues de Mulhouse a été un moment unique de communion au mystère du Christ offrant sa vie au monde, ainsi qu’un beau témoignage de foi. N’ayons crainte de porter ce témoignage, en dépit des contradictions du monde, car nos pas, nous les mettons dans ceux des apôtres, à la suite du Christ.
  • enfin, la grâce des 24h d’adoration chaque semaine du carême : nos paroisses n’en sont pas ressortis « indemnes », mais trempés dans le feu de l’amour du Bon Dieu ! Quel immense cadeau que ces heures de prières, ces heures offertes, ces nuits devant le Saint Sacrement. Nous avons été touchés de voir tant de personnes, de tout âge, de toute condition, se succéder dans l’église pour adorer le Seigneur. Cette expérience à ouvert en nos âmes une voie, que nous avons à cultiver encore, pour que notre mission s’enracine toujours davantage dans le Cœur du Christ Lui-même.

Deo gratias et saint temps pascal à tous !

don Vianney, vicaire des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse


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Billet pour un matin de Pâques

Les Pâques de notre enfanceRéminiscences…

Parler du passé ne le fera sûrement pas revenir mais, par les liens ténus de notre fugace mémoire, nous relie à lui, nous relie à ce monde qui était le nôtre, en l’occurrence celui de notre enfance, monde méconnu de notre société hyperconnectée et de haute technicité, avide de performances, à la volonté de puissance exacerbée… hélas ! parfaitement déboussolée, sans âme ni repères, et à l’avenir plus qu’incertain.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

Parler du passé nous relie à celles et ceux, proches ou disparus, avec qui nous avons cheminé en des temps révolus, temps paisibles et heureux, riches de joies simples et variées, de joies liées au cycle de la vie et des saisons, de joies partagées lors de fêtes communes s’égrenant au fil de l’an. 

En ce temps-là, renouveau printanier et salut de l’âme allaient de pair et s’accordaient harmonieusement, s’entrelaçant en un thyrse heureux, bâton de marche et fidèle compagnon de route, guide et sésame pour nous ô combien précieux !

Entre autres traditions alliant religion et saison : la fameuse soupe aux neuf herbes du Jeudi Saint, localement appelée Ninkrittla Sùpp ou Griandùnschtig Sùpp (*) ; la chasse aux œufs déposés en secret par le lièvre de Pâques dans les recoins oubliés des jardins fleuris ; les œufs artistiquement décorés, chefs-d’œuvre d’art populaire, offerts en guise de porte-bonheur à celles et ceux qui nous sont chers ; ces autres œufs teintés que les clients de passage lèvent et entrechoquent aux tables des bistrots ; notre typiquement alsacien (depuis le XVIe siècle) Oschterlamla, agneau pascal en pâte à biscuit saupoudré de sucre glace, que l’on se partage au petit déjeuner du matin de Pâques, en souvenir du dernier repas pris par les Hébreux avant leur sortie d’Égypte ; sans oublier cocottes et poulettes, lapins et lièvres, œufs et cloches en onctueux chocolat au lait ou intense chocolat noir, incontournables délices du palais pour petits et grands.

En outre, en nos verdoyantes campagnes, le Temps Pascal correspond à la saison du bouquinage, autrement dit à la saison des amours chez les Lièvres (Lepus europaeus). En nos fertiles terroirs, nos bucoliques capucins ne se montrent, hélas ! plus guère, victimes des pesticides qui y sont déversés à haute dose. 

Sur les blés en herbe, la rosée chargée d’intrants chimiques souille les mamelles des hases allaitantes, empoisonnant leurs levrauts (ou levreaux) tétant.

Croyants ou non croyants, bons paroissiens ou moins bons paroissiens – que le Bon Dieu, dans son infinie bonté, ferme un œil et nous pardonne si nous appartenons à cette dernière catégorie ! – nous étions tous, y compris dans nos écoles publiques (notamment celles d’Alsace et de Moselle, en terres concordataires), biberonnés aux histoires de l’Histoire Sainte, aux textes sacrés des Écritures. 

Juifs, catholiques et protestants, nous connaissions tous Moïse, Moïse trouvé en son couffin de joncs tressés et sauvé des eaux par la fille de Pharaon ; les dix plaies d’Égypte : eaux du Nil changées en sang, pullulation de grenouilles, invasion de criquets ou sauterelles plus tout le reste… ; la sortie d’Égypte et la quête de la Terre Promise où coulent le lait et le miel ; la traversée du désert et celle miraculeuse de la mer Rouge ; la providentielle manne tombée du ciel ; Aaron, frère de Moïse, qui de son bâton de roi frappant le roc fit jaillir une source d’eau vive en plein cœur du désert ; le buisson ardent, au mont Horeb, qui brûle sans jamais se consumer ; la montée au Sinaï et la remise par Yahweh (YHWH) à Moïse des Tables de la Loi aux Dix Paroles ou Dix Commandements gravés ; la colère de Moïse à la vue du Veau d’Or dressé par le peuple en son absence… Veau d’Or qui, soit dit en passant, est toujours – et plus que jamais – debout, arrogant survivant de notre mouvante légende des siècles…

À l’Exode du Peuple Élu, les chrétiens rajoutent la Résurrection du Christ. Comme vous peut-être également qui lirez ces lignes, j’ai eu la grande chance de ne pas avoir connu les turbulences générées par les antagonismes qui opposaient nos communautés, celle d’avoir été élevé dans la confiance mutuelle retrouvée.  

Dimanche des Rameaux, cérémonie de la bénédiction des rameaux, rameaux de Buis (Buxus sempervirens) en l’occurrence, ornés de rubans de papier de soie de couleur, que l’on piquait dans les jardins…

Lavement des pieds du Jeudi Saint, rituel d’une symbolique forte, où en toute humilité, le maître lave les pieds de ses serviteurs… Exemple que, par les temps qui courent, l’on serait bien inspiré de suivre !

Vendredi Saint, sombre journée de jeûne et d’abstinence où, au moment de l’agonie du Christ en Croix se déchire de haut en bas le voile du Temple, jour où, en nos églises, se lit ou se chante la Passion du Christ… 

Reniement de Pierre aux trois chants du coq…

Enchantement du Vendredi Saint… sublime lumière au cœur des ténèbres… lumière qui perdure en moi… 

Radieux lever du soleil le matin de Pâques, jour où les saintes femmes trouvent le tombeau vide… pierre roulée… linceul plié… 

Christ ressuscité !

Les deux pèlerins, Kleophas et son anonyme compagnon, sur le chemin d’Emmaüs… 

Les doutes de Thomas, l’incrédule…

Besoin de preuves visibles, de preuves tangibles… 

Signes avant-coureurs et prémices de temps nouveaux à venir où le visible occulte l’invisible, où le quantifiable dame le pion à l’impondérable, où le factuel prime sur le spirituel, où le matériel éclipse le sacré… 

Prémices d’un nouvel ordre ou plutôt d’un nouveau désordre où l’exacerbée volonté de puissance de despotes non éclairés mais parfaitement malfaisants tente d’imposer sa loi au monde…

Déni en marche…

Déni d’autrui et de soi… 

Déni de la Vie, rupture d’avec le Vivant… 

Déni du Divin, rupture d’avec Dieu, d’avec Dieu le Père, Créateur du Ciel et de la Terre, Dieu de l’Univers…

Âge des reniements… des reniements et des trahisons tous azimuts… 

Jours sans gloire ni coq chantant… jours sans lendemains qui chantent !

Mais aujourd’hui, fi de tout cela ! 

En ce jour de fête, laissons-nous gagner par la puissante vague du renouveau que, via la Déesse Mère et Dame Nature, dans son inaltérable magnanimité, le Créateur nous envoie.

Où que nous allions, de merveilleuses floraisons nous attendent. 

Ne nous privons pas de l’extraordinaire spectacle dont, en tous lieux, elles nous gratifient.

Les jolis noms vernaculaires que les anciens leur ont attribués sont non seulement à leur image mais conforme aux circonstances.

À notre langue, ils apportent le sel de la terre, les saveurs de nos racines et celles de nos riches terroirs. Ils accompagnent nos champêtres déambulations en un chamarré cortège agrémenté d’harmonieuses sonorités et de chatoyantes couleurs. 

Ainsi trouvons-nous : 

Fleur du Vendredi Saint pour l’Anémone des bois ou Anémone sylvie (Anemone nemorosa) ; Alléluia pour l’Oxalis petite-oseille (Oxalis acetosella) que d’aucuns nomment Surelle ou Pain-de-coucou ; Pâquerette ou Pâquette (Bellis perennis), notre Belle pérenne, la Toujours Belle, celle dont le nom carillonne Pâques jusqu’au cœur de nos cités de pierre ; Véronique (Veronica persica & compagnie), la vraie icône ou image du Christ, du nom de celle qui accompagna Jésus sur le chemin de Croix et qui, sur son visage meurtri, appliqua le linge qui gardera sa divine empreinte ; Clefs de Saint-Pierre ou Clefs du ciel pour la Primevère officinale (Primula officinalis = Primula veris), encore nommée Coucou, du nom de l’emblématique oiseau annonciateur du printemps ; Arbre de Judée ou Gainier silicastre (Cercis siliquastrum), arbre auprès duquel, après avoir trahi Jésus, Judas aurait scellé son sort…

Par ailleurs, à pareille saison, sont à l’honneur :

Le Mousseron ou Tricholome de la Saint-Georges (Calocybe gambosa), champignon printanier prisé des connaisseurs, n’ayant rien à envier à l’excellentissime Morille (Morchella esculenta, conica et rotunda), du nom du saint, grand pourfendeur du Dragon devant l’Éternel, dont la fête est le 23 avril.

Dans son sillage, aux lisières et le long des haies, apparaît le Bibion ou Mouche de la Saint-Marc (Bibio marci), mouche d’un noir de jais, aux pattes postérieures pendantes, du nom de l’apôtre et évangéliste au Lion, que l’on vénère le 25 avril.

Retrouver le fil… 

Renouer… renouer avec soi… renouer avec les autres…

Renouer avec la Vie… avec le Ciel et la Terre… avec l’Univers et son Créateur… 

Edmond Herold, naturaliste alsacien

(*) Les neuf plantes de la Tradition entrant dans la composition de la soupe du Jeudi Saint : 
Armoise commune (Artemisia vulgaris) – Égopode podagraire (Aegopodium podagraria) ou Herbe-aux-goutteux – Gléchome faux-lierre (Glechoma hederifolia) ou Lierre terrestre – Ortie dioïque (Urtica dioica) ou Grande Ortie – Pâquerette vivace (Bellis perennis) – Pissenlit officinal (Taraxacum officinale) ou Dent-de-lion – Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ou Herbe-aux-cinq-coutures ou Oreille-de-lièvre – Prêle des champs (Equisetum arvense) – Stellaire intermédiaire (Stellaria media) ou Mouron des oiseaux ou encore Morgeline.


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Je me fais baptiser à Pâques

A l’approche de Pâques, nous retrouvons Ophélie, jeune paroissienne de Saint-Etienne qui se confie à nous à travers un entretien touchant et vrai sur sa conversion et surtout sa préparation au sacrement du baptême. Nous la portons dans nos prières et confions également au Seigneur tous les catéchumènes qui se préparent à recevoir le baptême dans les jours qui viennent. 

Peux-tu nous raconter les grandes étapes de ta rencontre avec Jésus, ton témoignage.

Mon parcours est un peu atypique et assez resserré parce que la première messe à laquelle j’ai assisté c’était il y a un an et c’était le dimanche de Pâques. Un ami qui essayait de se remettre dans la religion me dit “je vais à la messe dimanche”, on était vendredi, je lui ai répondu “ tiens je viendrais bien avec toi parce que j’ai jamais fait de messe”. Et donc on va à l’église et le prêtre il parlait pas très bien français, on comprenait pas tout ce qu’il se passait alors en sortant j’ai dit à mon ami “vas-y comme on n’a pas tout compris, je suis partante pour qu’on aille à une autre église dimanche prochain”. Et moi en plus, le souvenirs d’enfance que j’avais de l’Eglise c’est que ça sentait le renfermé, le vieux entre guillemets et je me sentais pas très à l’aise dans une église et là, à cette première messe tout de suite je me suis dit “ah tiens c’est comme ça, j’ai bien aimé au final”. Du coup on a fait plusieurs églises les dimanches, en changeant quasiment tous les dimanches d’église. Un dimanche, il se trouvait que c’était le dimanche de la Pentecôte. Mais moi je ne savais pas ce que c’était la Pentecôte et je savais pas en rentrant dans l’Église ce jour là que c’était une grande fête et que c’était la grande messe. C’était Don Pascal qui célébrait la messe. Moi, rien que me signer je ne savais pas le faire dans l’ordre mais là je le vois passer au milieu de tout le monde avec quelque chose et il arrose les fidèles et je vois que tout le monde se signe à son passage. Je me suis dit “wahou ça à l’air important” donc j’ai regardé sur tous les rangs avant moi comment on faisait bien un signe de croix. Au moment où il est passé devant moi, je me suis signée et là ça m’a fait un truc assez fort comme sensation et sentiment et je me suis dit “il se passe quelque chose là”. Et le soir même j’en parle avec celle que j’ai choisie comme marraine aujourd’hui et je lui partage à quel point cette messe était incroyable pour moi, je lui raconte tout. Et elle me dit “tu sais la Pentecôte c’est l’Esprit Saint qui descend, ce que tu me racontes c’est l’Esprit Saint qui est venu sur toi, c’est trop beau et il faut chérir ça, c’est fou que cela t’arrive”. 

Je suis allée à la messe en semaine le mardi suivant et c’était Don Armand. Au début je pensais que c’était lui qui avait célébré la messe du dimanche passé, j’étais un peu loin j’ai pas bien vu le prêtre. Et je vais le voir à la fin, je lui explique je n’ai pas reçu du tout d’éducation catholique, je lui explique que je vais à la messe les dimanches depuis plusieurs mois et que j’aimerai bien discuter avec lui de pas mal de choses parce que j’ai des questions et que c’était un prêtre le plus indiqué pour y répondre. On se voit deux jours après, on discute pendant deux heures puis il me dit “on va faire un tour à l’église comme ça je vous montre, regardez là il y a l’eau bénite on se signe comme ça, on fait ça etc.” Rien qu’en mettant l’eau bénite, en faisant le premier signe sur mon front, j’ai ressenti le point pendant au moins une heure après que je l’ai fait. Et donc ça à commencé comme ça et après j’allais à quelques messes de semaine, le dimanche, j’ai aussi rencontré Don Pascal, j’ai continué à bien parler avec eux. Et puis Don Armand, très fort pour insinuer les chose (petit rire) commence à me dire “Ophélie c’est peut être vous qui cheminerez vers le baptême bientôt ?…” Et puis j’étais pas fermée à ça et j’ai dit “bah pourquoi pas” et il continuait à parler, il m’apprenait les codes, les signes et tout. 

De base je devais déménager de Mulhouse, évidemment ils ont tout fait pour ne pas entendre que j’envisageais de partir et ils me disaient de rester. Du coup je vais le voir je lui dit “mais vous savez quoi en faite j’ai bien envie de cheminer vers le baptême. tout ce que vous me dites ça me parle, j’en ai vraiment envie. Mes parents ne m’ont pas baptisé pour me laisser le choix et bien là j’ai envie de le faire ce choix”.

Il s’est trouvé qu’à Noël ils m’ont dit “Bon Ophélie pour vous ce sera Pâques de cette année votre baptême, vous aurez une formation un peu accélérée mais vous êtes pas mal avancée, on vous voit pas mal vous discutez beaucoup avec nous etc.” 

Quelles ont été les grandes étapes que tu as franchis à partir du moment où tu as demandé le baptême ? 

(réflexion) Il s’est écoulé l’été, et à la rentrée ils ont formé un groupe des catéchumènes et ça doit être en octobre il me semble que j’ai fait l’entrée en catéchuménat… En fait j’ai l’impression que tout est allé vite mais que ça à quand même prit pas mal de temps alors que c’était il y a quelques mois… Donc il y a eu l’entrée en catéchuménat et nous on se voyait tous au presbytère un samedi sur deux, on discutait pendant deux heures, on priait, on allait à l’adoration, on échangeait sur tout ce qu’il allait se passer et il y avait aussi des rassemblement avec tous les catéchumènes du diocèse de Strasbourg. On a dû en faire trois, peut-être une fois tous les deux mois environ. Et en dernier il y a eu l’appel décisif à Strasbourg où l’évêque nous a remis l’écharpe en nous confirmant qu’on avait été appelé au baptême. On lui a écrit une lettre aussi, il nous a répondu à chacun personnellement. 

Il vous a, à chacun répondu personnellement ? 

Oui ! Moi j’ai écrit pas mal en plus, j’ai fait au fil de la plume et je me suis retrouvée avec une bonne lettre à la fin. La réponse commence par “Merci Ophélie pour cette longue lettre” (rires). Même à la fin j’ai eu droit à une petite citation lus par rapport à l’art et aux chrétiens, la place de l’artiste etc. Il m’a vraiment répondu personnellement.

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans ta préparation au baptême ?

(réflexion) En vrai, une des premières choses à laquelle je pense c’est un peu l’écho et l’accueil des personnes de la paroisse. En discutant avec les gens à chaque fois que je leur dit que je me prépare au baptême, j’ai que des “on va prier pour vous” ou des “ah c’est trop bien!”. je m’attendais pas à ce qu’il y ait un accueil aussi fort, une démonstration aussi forte de la part des gens. Ils pourraient ne rien dire ou juste dire “ah c’est bien”. Les gens se soucient de moi, ils viennent me voir à l’approche de mon baptême pour me soutenir, me dire qu’il sont avec moi, que c’est vraiment très beau etc. Il y a un soutien qui est vraiment fort ! Il y a le soutien à la maison aussi qui compte pour beaucoup aussi. 

Comment as-tu vécu ce carême ?

C’est mon premier carême déjà et je voulais faire bien les choses, je m’y suis pris en avance à en parler aux prêtres à leur dire “Ok le carême c’est important mais là en plus parce il amène jusqu’au baptême et j’ai envie de faire les choses bien”. Donc ils m’ont mit sur quelques pistes, l’aumône, la privation et tout ça et je me suis listé quelques trucs à faire auxquelles je me suis tenue, parfois certaines plus que d’autres mais je sens vraiment une évolution avec ce que j’ai réussi à mettre en place dans mon carême et des choses que je pense même qu’il faudrait appliquer toute l’année. 

Le cheminement vers Dieu par rapport à la famille m’a beaucoup apporté aussi, par exemple sur le pardon, arrêter les vieilles querelles, refaire à neuf, parce que justement il y a cette renaissance, cette naissance qui arrive. En profiter pour faire table rase vraiment, éliminer toutes ces présences démoniaques. 

En quelques mots comment tu pourrais définir ta vie aujourd’hui avec Jésus en plus ? 

Bon… je te laisse retrouver les quelques mots dans ce que je vais te dire (petit rire) mais… (silence) il y a quelque chose de beaucoup plus sain, alors pas forcément dans le sens sainteté mais l’autre. Déjà dans la manière de vivre au quotidien, de penser, c’est que des choses positives qui font surface et qui sont en lumière. Sur l’emportement, le rapport aux autres, pas forcément que j’étais une mauvaise personne ou que je me comportais mal avant mais je veux dire toutes les petites choses qui auraient pu parfois avoir tendance à nous agacer un peu, là c’est tout de suite aplanit. Il y a aussi quelques chose que je mets en place , plus particulièrement au travail parce que c’est là que je côtoie le plus de monde mais dans les relations même les gens qui ne te veulent pas forcément du mal mais qui sont justes stone, leur envoyer du bon, du positif, de prier pour eux, même ceux avec qui c’est pas évident. De vouloir le bien pour les autres même s’il ne témoignent pas forcément de bien pour toi. Essayer d’être plus présent pour les autres, plus ouverte. 

Je me sens mieux en tout cas depuis plusieurs mois et je vois que j’ai changé aussi, que je me transforme en meilleure personne. je suis plus fière de moi de maintenant que la moi d’il y a un an en tout cas.

Tu as hâte d’être à Pâques ? 

(grand sourire) Oui j’ai hâte et non parce que bon maintenant c’est dans quelques jours et.. j’ai hâte mais en mode j’aimerai pas que le temps se racourcisse et qu’on y soit tout de suite mais j’ai hâte parce que ça va être incroyable et en même temps je dis ça mais je sais pas du tout parce qu’on connait pas. Mais je sais que ça va être quelque chose de très fort et de fou mais je ne sais pas du tout à quoi m’attendre… Et je vois déjà comment je réagis aux scrutins à certaines étapes. Et trop comment que ça puisse rassembler tout le monde aussi, ma famille également.

Tu aurais un petit mot à transmettre aux gens qui vont lire ton témoignage ? 

Oui.. ce que j’entends de temps en temps c’est par exemple des parents qui auraient envie que leurs enfants cheminement , qui ont eu l’éducation catholique petits et qu’ils l’ont lâché et qu’il désespèrent un petit peu et qui se disent “j’aimerai bien qu’ils poursuivent, qu’il s’y accrochent plus”. Moi j’ai envie de leur dire que même si ça prend du temps que ça doit faire son chemin, ça va le faire. Moi je ne me prédestinait pas du tout à cheminer vers Dieu mais ça s’est fait quand même ! 



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Exemple

Chers paroissiens,

Dans de nombreux pays, la coutume de faire bénir sa famille et sa maison, une fois l’an, par un prêtre et pendant le temps pascal, est une tradition bien vivante. Par la bénédiction, nous demandons à Dieu de répandre sa grâce, son amour, sa paix et sa protection sur chacun de nous, sur nos lieux d’habitations, nos lieux et nos outils de travail, nos voitures, nos animaux… Bref, tout ce qui fait partie de notre vie.

Le Seigneur nous rejoint dans toutes ces réalités très concrètes de notre vie… Pas seulement dans nos églises. Pour cette raison, tout ce qui compose notre vie, dans la mesure où cela est ordonné à Dieu, peut être béni ! Et oui, la grâce de Dieu peut passer par nos maisons, nos jardins, nos champs, nos outils de travail, nos plantes, nos animaux, etc. Autant de médiations par lesquelles nous pouvons rencontrer le Christ ! Ainsi, nous faisons mémoire de sa Résurrection, non pas au sens d’un simple souvenir, mais en nous ouvrant à sa présence et en nous plaçant sous sa protection, nous et notre famille.

Jésus Lui-même aimait visiter les maisons, comme celle de Lazare, Marthe et Marie. À Zachée, il dit : « Aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer dans ta maison. (…) Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison. » (Luc 19, 5.9). De plus, il a donné une consigne aux disciples qu’il envoyait en mission : « Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison’» (Luc 10, 5). À la suite du Christ, l’Église présente ainsi cette coutume pleine de signification :

« La bénédiction annuelle des familles, qui a lieu à leur domicile, se déroule ordinairement durant le temps pascal, ou à d’autres moments de l’année. Cette visite traditionnelle très appréciée par les fidèles, que les curés et leurs collaborateurs sont vivement invités à accomplir, constitue une occasion très précieuse pour ces derniers de rappeler aux familles chrétiennes la présence constante de la bénédiction de Dieu, et l’invitation à vivre en se conformant au message de l’Évangile; cette démarche a donc pour but d’exhorter les parents et les enfants à conserver et à développer le mystère de la famille en tant qu’ « Église domestique ». » (Directoire sur la piété populaire et la liturgie, n°152).

Nous serons donc très heureux de venir bénir vos maisons. N’hésitez pas à inviter des voisins et des amis afin de les associer à la célébration. Ce peut être l’occasion de mieux se connaitre et de partager un temps fraternel.

Pour faire bénir votre maison, c’est simple : contactez don Armand, don Vianney ou moi-même, pour fixer ensemble une date et un horaire. [ou en envoyant un mail au secrétariat : par.stetienne@gmail.com]

Bon temps pascal !

don Pascal Boulic, curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse



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