juin 2024

archive

Accueil juin 2024

Exemple

Action de grâce

Chers paroissiens,

Voilà que depuis plusieurs jours l’été s’installe… même quand la pluie s’invite à la fête paroissiale ! 

Pour chacun d’entre nous, cette période estivale peut être vécue comme un passage, une étape essentielle offrant enfin l’occasion de s’arrêter, de regarder en arrière et devant soi, afin de mieux repartir dans la vie quotidienne.

Quand je m’arrête ainsi, et que je regarde notre histoire commune, je rends grâce à Dieu. Et aujourd’hui, je voudrais rendre grâce avec vous en mettant des mots sur la joie qui habite notre communauté.

Joie de voir que beaucoup d’entre nous ont trouvé leur place dans la paroisse, et ont porté du fruit. 

Joie de voir tant de nouveaux visages rejoindre la communauté, 

Joie de constater les liens qui se tissent jour après jour, sur nos parvis ou lors des diverses activités, se prolongeant au-delà et s’enracinant dans la prière, en particulier celle de l’adoration.

Joie, au fond, de voir se dessiner l’œuvre de Dieu dans les cœurs ! 

Nous sommes tellement redevables envers tous ceux qui nous ont précédés en ces lieux, prêtres et laïcs, gardiens inventifs d’un patrimoine et passeurs fidèles d’une foi et d’un esprit qui nous rassemble encore. Nous marchons dans leur pas ! 

Merci à tous ceux qui ont œuvré, à tous ceux qui œuvrent encore, à tous ceux qui prendront leur suite. Merci en particulier aux Conseils de Fabrique, celui de l’église Saint-Étienne et celui du Sacré-Cœur, ainsi qu’à l’Équipe d’Animation Pastorale, qui concourent de manière particulière au déploiement de la vie paroissiale.

Je voudrais de façon toute particulière remercier ici ceux qui vont laisser leur place cette année dans le Conseil de Fabrique du Sacré Coeur : Pierre-Yves Chanteret, pour son service fidèle pendant 18 années, ces dernières années en tant qu’économe,  Philippe Jaboulay pour son dévouement depuis 11 ans, et Pascale Leroi, présidente de ce même conseil, pour son service consciencieux et efficace pendant plus de 8 années.

Merci à tous les bénévoles, impliqués d’une façon ou d’une autre dans la vie de notre communauté, merci enfin à vous tous pour votre prière, votre fidélité, votre joie, soyez toujours les bienvenus dans la vigne du Seigneur !

Fraternellement

Don Pascal Boulic, curé



Nos dernières publications

Lire la Suite →
Exemple

Dieu en vacances : 10 attentions !

Chers paroissiens,

En cette veille de départ en vacances pour certains, je vous soumets cette

liste qui vous permettra de passer un bel et sain été.

1. Faire ses valises. Dieu s’y trouve-t-il ? Une bible, une vie de saint ou un petit ouvrage de spiritualité, ou ces signes qui aident à franchir l’invisible : un chapelet, une image avec une prière que j’aime…

2. S’organiser. Ne manquer la messe dominicale sous aucun prétexte ! Pas de faux-semblant : si pendant les vacances je n’ai pas de temps pour cette priorité, c’est que le temps n’est qu’un prétexte.

3. Surveiller la météo. La programmation essentielle devra se caler sur le climat de la charité. Sans cette météo de la charité, les vacances ne seront qu’égoïsme camouflé en détente : rien qui épanouisse.

4. Anticiper l’itinéraire. Ma route, c’est mon lien avec Dieu. Ça ne s’improvise pas, ni ne se confie aveuglément au GPS. Les modifications du chemin sont des bonnes nouvelles si elles ne perdent pas cette boussole.

5. Cultiver l’art des pauses. Des moments pour Dieu seul : les vacances sont comme un long dimanche, un étalement du repos dominical et donc une anticipation du repos éternel. Alors, posons des actes concrets de repos en Dieu.

6. Fuir ce qui m’éparpille. Choisir ce qui m’unifie. Éviter avec courage les situations ambiguës, les promiscuités malsaines, les états seconds… Ce que je n’assumerai pas à la rentrée n’est bon pour personne.

7. Choisir le beau. Contempler : sans contact avec la beauté, l’homme s’aigrit. Dans la nature, dans l’art, chez les humains… faire l’expérience de l’émerveillement.

8. Témoigner simplement. Pourquoi pas ? En vacances, on ne se contente pas de “rester” chrétien. En le vivant pleinement, on peut le proposer aux autres.

9. Servir : En vacances, on aime facilement se faire servir. On oublie trop vite qu’« il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ».

10. Se réjouir : Loin de l’idéal mondain d’une oisiveté égocentrée, le chrétien sera joyeux d’avoir pris Dieu en vacances. Il peut se réjouir en tout parce que sa joie est d’abord en Dieu. La joie intérieure et rayonnante est le fruit précieux de vacances « réussies ».

Belles vacances à tous!

Fraternellement

Don Pascal Boulic, curé



Nos dernières publications

Lire la Suite →
Exemple

La solitude

Chers paroissiens,

Il suffit d’effectuer une recherche internet sur le mot « solitude » pour se rendre compte qu’il est synonyme d’isolement, de pathologie ou de malédiction.

Par ailleurs, les titres des magazines de psychologie (« sortir de la solitude », « 6 habitudes pour lutter contre la solitude »), la multiplication des émissions nocturnes de libre antenne à la radio, l’engouement pour les réseaux sociaux et les amitiés virtuelles, la forte augmentation de la fréquentation des sites de rencontres, la place parfois excessive des animaux de compagnie…, tous ces phénomènes manifestent que nos contemporains se sentent seuls, de plus en plus seuls. Et ni la science, ni le progrès technique, ni le confort ne parviennent à guérir l’homme moderne de cette angoisse d’enfant face à la précarité de l’existence.

Il est vrai que la vie, avec ses épreuves, nous dévoile progressivement notre solitude métaphysique. Comme le chantait Fabienne Thibeault, « au bout du compte, on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde ». Mais c’est surtout la mort qui nous rappelle que nous sommes seuls. Seuls parce que les personnes qui nous sont chères, pour et par lesquels nous sommes, disparaissent en emportant avec elles une part de notre être. Seuls aussi parce qu’à priori, personne ne peut mourir avec moi ou pour moi…. Enfin l’enfer apparaît comme l’ultime désespoir parce qu’il correspond à la solitude absolue, glaciale, totale.

Si la Parole de Dieu présente, pour une part, la solitude comme un mal (« Il n’est pas bon que l’homme soit seul »), elle manifeste aussi qu’elle est une condition essentielle de la rencontre avec Dieu. Ainsi Moïse demeure seul avec Yahvé pendant quarante jours sur le Sinaï. De même, Elie expérimente le silence de la traversée du désert avant d’entendre la voix du Seigneur sur le mont Horeb, dans le souffle d’une brise légère. Et Jean Baptiste aussi exerce son ministère prophétique loin des places publiques et des villages, dans le désert. Enfin l’Évangile témoigne que Jésus lui-même se retire très fréquemment à l’écart pour prier son Père, avec lequel il est dans une relation de profonde intimité : « Le Père est en moi et moi dans le Père ».

Finalement, par la Révélation chrétienne, notre angoisse de la solitude est surmontée par la présence d’un être aimant, par la présence fidèle de Dieu (« Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps »). Et cette communion nous met en relation avec toute l’Église (au Ciel, en Purgatoire ou sur terre) et avec l’humanité souffrante. Non, nous ne sommes pas seuls ! Et cela même dans la mort, puisque le Fils de Dieu en a franchi les portes pour entrer dans l’abîme de notre déréliction. Comme l’écrivait Joseph Ratzinger, « la porte de la mort est ouverte depuis que dans la mort habite la vie, c’est-à-dire l’amour ».

Bon dimanche !

Fraternellement

Don Pascal Boulic, curé



Nos dernières publications

Lire la Suite →
Exemple

La vie est un droit, non la mort !

Chers paroissiens,

Je voudrais vous partager quelques paroles du Pape François extraites de son audience générale du 9 février 2022 qui nous éclairent dans les débats actuels concernant les propositions de lois sur l’euthanasie et le suicide assisté.

« Deux considérations s’imposent à nous, chrétiens. La première est que nous ne pouvons pas éviter la mort, et c’est précisément pour cette raison que, après avoir fait tout ce qui est humainement possible pour guérir la personne malade, il est immoral de s’engager dans l’acharnement thérapeutique (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 2278). Cette phrase du peuple fidèle de Dieu, des gens simples : « Laisse-le mourir en paix », « aide-le à mourir en paix » : quelle sagesse !

La deuxième considération concerne la qualité de la mort elle-même, la qualité de la douleur, de la souffrance. En effet, nous devons être reconnaissants pour toute l’aide que la médecine s’efforce d’apporter, afin que, grâce aux « soins palliatifs », toute personne qui s’apprête à vivre la dernière partie de sa vie puisse le faire de la manière la plus humaine possible. 

Cependant, il faut se garder de confondre cette aide avec des dérives inacceptables qui portent à tuer. Nous devons accompagner les personnes jusqu’à la mort, mais ne pas la provoquer ni favoriser aucune forme de suicide. Je rappelle que le droit aux soins et aux traitements pour tous doit toujours être prioritaire, afin que les plus faibles, notamment les personnes âgées et les malades, ne soient jamais écartés. En effet, La vie est un droit, non la mort, celle-ci doit être accueillie, non administrée. Et ce principe éthique concerne tout le monde, pas seulement les chrétiens ou les croyants. Mais je voudrais souligner ici un problème social mais réel. Cette « planification » – je ne sais pas si c’est le mot qui convient – mais l’accélération de la mort des personnes âgées. Nous constatons souvent, dans une certaine classe sociale, que les personnes âgées, parce qu’elles n’ont pas les moyens, reçoivent moins de médicaments par rapport à ce dont ils auraient besoin, et c’est inhumain : cela ce n’est pas les aider, cela c’est les pousser plus rapidement vers la mort. Et cela n’est ni humain ni chrétien. Il faut prendre soin des personnes âgées comme d’un trésor de l’humanité : elles sont notre sagesse. Et si elles ne parlent pas, et si elles sont dénuées de sens, mais elles sont le symbole de la sagesse humaine. Ce sont ceux qui nous ont précédés et qui nous ont laissé tant de belles choses, tant de souvenirs, tant de sagesse. S’il vous plaît, n’isolez pas les personnes âgées, ne précipitez pas la mort des personnes âgées.
Caresser une personne âgée c’est la même espérance que caresser un enfant, car le début de la vie et la fin sont toujours un mystère, un mystère qu’il faut respecter, accompagner, soigner. Aimer. »

Bon dimanche !

Fraternellement

Don Pascal Boulic, curé



Nos dernières publications

Lire la Suite →
Exemple

Chers paroissiens,

« Marchons à la suite du Christ !!! »

Nous vous proposons de participer au premier pèlerinage du Rosaire organisé par la communauté de paroisse St-Etienne et Sacré-Cœur qui aura lieu du 1er au 6 octobre 2024.

Pour ce faire il vous faudra renseigner la fiche d’inscription que vous trouverez ci-dessous à remplir individuellement ou par couple.

1. Nous avons une proposition de transport par TGV au départ de Mulhouse AR en 1ère ou 2ème classe. Nous avons obtenu une pré réservation à l’hôtel PRINTANIA pour un groupe de 40 pèlerins, seul hôtel encore capable d’accueillir un groupe important.

2. Concernant le paiement, vous pouvez régler en plusieurs fois :

  • Soit par chèque en le joignant à votre inscription et en précisant les dates d’encaissement
    • Soit par carte bancaire par le lien suivant :

https://www.payasso.fr/rosaire-alsace/paiement

  • Soit par virement : RIB en pièce jointe

3. Il faut impérativement verser le minimum de 75€/personne à l’inscription puis verser le solde avant le 1er septembre 2024. Attention, en cas d’annulation après le 15 septembre le prix du transport et de l’hébergement reste acquis. Donc vérifiez bien vos assurances personnelles.

4. Vous trouverez également ci-dessous la brochure du Rosaire.

Nous sommes à votre disposition pour tout compléments d’information et pour vous aider dans votre démarche. Il suffit pour cela d’appeler Claudine Spiegel (06.85.49.26.48) ou Bernard Spiegel (06.08.21.46.90).

Nous nous proposons de centraliser et gérer les inscriptions.

Nos coordonnées : 12, rue de Gascogne 68100 Mulhouse

                                   claudinespiegel@free.fr

                                   bernardspiegel@free.fr

Bien fraternellement

Claudine et Bernard




Nos dernières publications

Lire la Suite →