Chers paroissiens,
Je voudrais aujourd’hui vous partager une réflexion de notre pape François sur l’Ascension :
« Saint Luc rapporte que les Apôtres, après avoir vu Jésus monter au ciel, rentrèrent à Jérusalem « avec une grande joie ». Cela nous semble un peu étrange. En général, quand nous sommes séparés de nos parents, de nos amis, pour un départ définitif et surtout à cause de la mort, il y a en nous une tristesse naturelle, parce que nous ne verrons plus leur visage, nous n’entendrons plus leur voix, nous ne pourrons plus jouir de leur affection, de leur présence. En revanche, l’évangéliste souligne la profonde joie des apôtres. Mais pourquoi ? Justement parce que, avec le regard de la foi, ils comprennent que, bien que soustrait à leurs yeux, Jésus reste pour toujours avec eux, il ne les abandonne pas et, dans la gloire du Père, il les soutient, les conduit et intercède pour eux.
Saint Luc raconte l’événement de l’Ascension également au début des Actes des apôtres, pour souligner que ce fait est comme l’anneau qui rattache et relie la vie terrestre de Jésus à celle de l’Église. Ici, saint Luc évoque aussi la nuée qui soustrait Jésus à la vue des disciples, qui restent à contempler le Christ pendant son ascension vers Dieu (cf. Ac 1, 9-10). Deux hommes vêtus de blancs interviennent alors et les invitent à ne pas rester immobiles à regarder le ciel, mais à nourrir leur vie et leur témoignage de la certitude que Jésus reviendra de la même manière qu’ils l’ont vu monter au ciel (cf. Ac 1, 10-11). C’est précisément l’invitation à partir de la contemplation de la Seigneurie du Christ, pour avoir de Lui la force de porter et de témoigner l’Évangile dans la vie de tous les jours : contempler et agir, ora et labora enseigne saint Benoît, sont tous deux nécessaires à notre vie de chrétiens.
Chers frères et sœurs, l’Ascension n’indique pas l’absence de Jésus, mais nous dit qu’il est vivant au milieu de nous de manière nouvelle ; il n’est plus dans un lieu précis du monde comme il l’était avant l’Ascension ; à présent, il est dans la Seigneurie de Dieu, présent en tout lieu et en tout temps, proche de chacun de nous. Dans notre vie, nous ne sommes jamais seuls : nous avons cet avocat qui nous attend, qui nous défend. Nous ne sommes jamais seuls : le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide ; avec nous, il y a beaucoup de frères et sœurs qui, dans le silence et dans l’anonymat, dans leur vie de famille et de travail, dans leurs problèmes et difficultés, dans leurs joies et espérances, vivent quotidiennement la foi et apportent, avec nous, au monde la Seigneurie de l’amour de Dieu, en Jésus Christ ressuscité, monté au Ciel, avocat de notre cause. Merci. »
Bien fraternellement,
don Pascal Boulic,
curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
(Extrait de l’audience du Pape François 17 avril 2013)
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