Avec la solennité du Christ-Roi, nous touchons au terme de notre année liturgique. Dans quelques jours, avec le début de l’Avent, nous entrerons dans une nouvelle année liturgique.
Cette façon cyclique de célébrer le mystère chrétien, sagesse de l’Église, n’est pas étrangère aux cycles de la Création. Tout comme un arbre se déploie au fil des saisons et porte du fruit en son temps, la vie chrétienne s’affine au fil des années liturgiques et l’âme elle-même se nourrit de ces cycles.
Aussi, en ces jours particuliers, toute la liturgie nous porte à regarder vers la fin des temps, à poser notre regard au loin, vers les « fins dernières ». Une telle perspective nous invite à élargir notre regard et à lever la tête. C’est là un bien pour l’âme ! Car en contemplant le terme final de notre vie, nous prenons conscience que nous sommes faits pour la plénitude de la vie éternelle, nous prenons conscience de la valeur d’éternité de notre vie présente.
Ne craignons donc pas de contempler le terme de notre existence, avec grand désir et espérance.
Fraternellement,
don Pascal Boulic, curé de la paroisse