Chers paroissiens,
Quelques jours après Noël, la fête patronale de la paroisse Saint-Etienne nous donne de contempler la sainteté du premier diacre de l’Église, mort martyr en témoignant de sa foi au Christ – le récit nous est rapporté au chapitre 6 du livre des Actes des Apôtres.
Quel enseignement pouvons-nous tirer de la vie de ce saint des premiers temps ? Sa fin peut nous sembler tragique, voire même difficile à comprendre… Cependant, elle révèle la profonde liberté d’Etienne.
En effet, rien n’a pu empêcher Etienne de suivre les désirs profonds de son cœur, rien n’a pu l’empêcher de vivre sa foi, et finalement de vivre pleinement. Pas même la mort du corps. Etienne s’est montré profondément vivant, jusque dans sa mort, en souhaitant jusqu’au bout préserver le sens de son existence.
Son martyre nous enseigne que le sens de la vie a bien plus d’importance que la vie biologique elle-même. Le contraire peut même être mortel pour l’âme : vouloir préserver à tout prix la vie biologique peut conduire à oublier le sens profond de la vie, à cesser de vivre en vérité, et finalement, à renoncer à la vie véritable.
Ainsi, par peur de la mort, nous pouvons aller jusqu’à sacrifier la vie elle-même, dont l’essence profonde n’est pas d’abord d’être matérielle, mais se manifeste dans la fraternité, les liens familiaux, les amitiés… dans nos relations vécues en charité.
Merci Saint Etienne pour ton témoignage.
Merci de nous rappeler les priorités.
Fraternellement,
don Pascal Boulic
curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Coeur de Mulhouse