Le printemps est de retour, les températures grimpent encore timidement et la verdure envahit de nouveau la nature qui nous environne ! C’est un message qui nous est donné et qui nous rappelle chaque jour combien nous appartenons à cette création qui trouve sa source en Dieu. “Tout est lié” dans cette création. Nous avons besoin des animaux, des plantes, des minéraux et plus largement de tout le cosmos, et toute cette création réciproquement a besoin de l’homme, puisque c’est à lui que Dieu a confié la tâche « cultiver la Terre”. Autrement dit, le Seigneur nous demande d’organiser et d’ordonner la Création comme le fait un bon jardinier. Ce n’est pas pour rien que Marie-Madeleine confond dans un premier temps le Christ ressuscité avec un jardinier. Il est celui qui vient renouveler la création abîmée par notre péché. Cette vocation demeure au plus profond de nous-même. Nous avons besoin de ce lien à la terre ! Plus nous voulons nous élever vers le Ciel, c’est à dire vers les réalités d’en-haut, vers la vie spirituelle, plus il nous faut enfoncer nos racines dans la Terre c’est à dire dans le concret, dans notre histoire, dans notre humanité. C’est le mystère de l’Incarnation ! La vie spirituelle passe par nos humanités, et Dieu se manifeste dans l’homme ! “Avant de faire un chrétien ou une chrétienne il faut faire un homme ou une femme”. Alors rien de mieux que de mettre les mains dans la terre. C’est concret. C’est incarné, ça nous remet les pieds sur terre et c’est convivial !
Chers paroissiens, le jardin partagé du Sacré-Cœur vous attend ! La terre a été retournée, fumée, les parcelles sont prêtes. Ce jardin est un lieu communautaire où tous ceux qui le désirent peuvent cultiver seul ou en famille une petite parcelle personnellee (environ 4 m2) ou participer aux cultures sur les parties communes. Chacun peut y venir quand il le souhaite pour entretenir sa parcelle. Des temps plus particuliers de jardinage en commun sont proposés le samedi après-midi et sont signalés dans l’agenda paroissial. Pour une bonne organisation j’invite tous ceux qui souhaitent disposer d’un petit lopin de terre à se signaler auprès de Jacques Renaud 06 44 98 58 08.
Fraternellement
don Pascal Boulic,
curé des paroisses Saint-Étienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
Très chers ! Le verset du psaume 92, « ils portent encore des fruits dans la vieillesse » (v. 15), est une bonne nouvelle, un véritable « évangile » que nous pouvons annoncer au monde à l’occasion de la Deuxième Journée Mondiale […]
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Chers paroissiens, La restauration du retable de la Vierge du Rosaire de l’église Saint-Étienne est achevée. Merci à tous les donateurs pour votre grande générosité ! Vous trouverez ci dessous le dossier d’explication présentant les travaux de restauration du retable. […]
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Ça y est, nous avons fêté Pâques, et comme dit la liturgie, ils sont finis les jours de la passion… Qu’allons-nous bien pouvoir faire maintenant ? Il est vrai qu’il y a des lendemains de fête teintés de nostalgie, voire d’une touche de tristesse. Fort heureusement, ce n’est pas le cas du lendemain de Pâques. Tout d’abord, parce que nous fêtons la Résurrection du Christ tous les dimanches, pas seulement le jour de Pâques. Ensuite, parce que rien ni personne ne pourra nous enlever la joie de la foi, cette joie de croire en la Résurrection du Christ, ouvrant la voie à notre propre résurrection. Et cela, quelles que soient nos difficultés présentes !
Pour autant, la manière de traverser le « temps pascal », ces 50 jours qui suivent la fête de Pâques, demeure une question légitime. Pour y répondre, rien de tel que d’écouter le Christ Ressuscité lui-même, s’adressant à ses apôtres. Il commence par leur demander de se rendre en Galilée, car, dit-Il, « c’est là qu’Il me verront ». Autrement dit, le Christ invite les apôtres à rentrer chez eux, à retrouver la familiarité de leur terre d’origine. Il en va de même pour nous : le temps pascal est une sorte de retour à la maison, certes une reprise du quotidien, mais transfigurée par la traversée du carême et les grâces reçues. Ces grâces nous poussent à témoigner de notre foi de façon plus explicite encore. C’est du reste la deuxième demande formulée par le Christ Ressuscité auprès de ses apôtres : partir en mission. Je voudrais donc revenir sur au moins 3 grâces dont notre communauté de paroisses peut faire mémoire avec ferveur et gratitude, dans l’attente du don de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte, 3 grâces qui déjà nous poussent à la mission :
la grâce des baptêmes célébrés, lors des vigiles pascales et des messes de Pâques. Ces baptêmes sont un signe de grande espérance pour nous tous ! Quel émerveillement de voir des adultes, des enfants, être baptisés et rejoindre la grande famille des chrétiens ! Accueillons avec zèle les nouveaux baptisés, parlons-en autour de nous, pour être des témoins expressifs de l’œuvre de Dieu !
ensuite, la grâce des célébrations de la semaine sainte, en particulier durant les 3 jours saints : ces célébrations, véritables dons de l’Église, ont été pour nos paroisses un ferment d’unité, une communication des mystères sacrés. En particulier, le Chemin de Croix dans les rues de Mulhouse a été un moment unique de communion au mystère du Christ offrant sa vie au monde, ainsi qu’un beau témoignage de foi. N’ayons crainte de porter ce témoignage, en dépit des contradictions du monde, car nos pas, nous les mettons dans ceux des apôtres, à la suite du Christ.
enfin, la grâce des 24h d’adoration chaque semaine du carême : nos paroisses n’en sont pas ressortis « indemnes », mais trempés dans le feu de l’amour du Bon Dieu ! Quel immense cadeau que ces heures de prières, ces heures offertes, ces nuits devant le Saint Sacrement. Nous avons été touchés de voir tant de personnes, de tout âge, de toute condition, se succéder dans l’église pour adorer le Seigneur. Cette expérience à ouvert en nos âmes une voie, que nous avons à cultiver encore, pour que notre mission s’enracine toujours davantage dans le Cœur du Christ Lui-même.
Deo gratias et saint temps pascal à tous !
don Vianney, vicaire des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
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A l’approche de Pâques, nous retrouvons Ophélie, jeune paroissienne de Saint-Etienne qui se confie à nous à travers un entretien touchant et vrai sur sa conversion et surtout sa préparation au sacrement du baptême. Nous la portons dans nos prières et confions également au Seigneur tous les catéchumènes qui se préparent à recevoir le baptême dans les jours qui viennent.
Peux-tu nous raconter les grandes étapes de ta rencontre avec Jésus, ton témoignage.
Mon parcours est un peu atypique et assez resserré parce que la première messe à laquelle j’ai assisté c’était il y a un an et c’était le dimanche de Pâques. Un ami qui essayait de se remettre dans la religion me dit “je vais à la messe dimanche”, on était vendredi, je lui ai répondu “ tiens je viendrais bien avec toi parce que j’ai jamais fait de messe”. Et donc on va à l’église et le prêtre il parlait pas très bien français, on comprenait pas tout ce qu’il se passait alors en sortant j’ai dit à mon ami “vas-y comme on n’a pas tout compris, je suis partante pour qu’on aille à une autre église dimanche prochain”. Et moi en plus, le souvenirs d’enfance que j’avais de l’Eglise c’est que ça sentait le renfermé, le vieux entre guillemets et je me sentais pas très à l’aise dans une église et là, à cette première messe tout de suite je me suis dit “ah tiens c’est comme ça, j’ai bien aimé au final”. Du coup on a fait plusieurs églises les dimanches, en changeant quasiment tous les dimanches d’église. Un dimanche, il se trouvait que c’était le dimanche de la Pentecôte. Mais moi je ne savais pas ce que c’était la Pentecôte et je savais pas en rentrant dans l’Église ce jour là que c’était une grande fête et que c’était la grande messe. C’était Don Pascal qui célébrait la messe. Moi, rien que me signer je ne savais pas le faire dans l’ordre mais là je le vois passer au milieu de tout le monde avec quelque chose et il arrose les fidèles et je vois que tout le monde se signe à son passage. Je me suis dit “wahou ça à l’air important” donc j’ai regardé sur tous les rangs avant moi comment on faisait bien un signe de croix. Au moment où il est passé devant moi, je me suis signée et là ça m’a fait un truc assez fort comme sensation et sentiment et je me suis dit “il se passe quelque chose là”. Et le soir même j’en parle avec celle que j’ai choisie comme marraine aujourd’hui et je lui partage à quel point cette messe était incroyable pour moi, je lui raconte tout. Et elle me dit “tu sais la Pentecôte c’est l’Esprit Saint qui descend, ce que tu me racontes c’est l’Esprit Saint qui est venu sur toi, c’est trop beau et il faut chérir ça, c’est fou que cela t’arrive”.
Je suis allée à la messe en semaine le mardi suivant et c’était Don Armand. Au début je pensais que c’était lui qui avait célébré la messe du dimanche passé, j’étais un peu loin j’ai pas bien vu le prêtre. Et je vais le voir à la fin, je lui explique je n’ai pas reçu du tout d’éducation catholique, je lui explique que je vais à la messe les dimanches depuis plusieurs mois et que j’aimerai bien discuter avec lui de pas mal de choses parce que j’ai des questions et que c’était un prêtre le plus indiqué pour y répondre. On se voit deux jours après, on discute pendant deux heures puis il me dit “on va faire un tour à l’église comme ça je vous montre, regardez là il y a l’eau bénite on se signe comme ça, on fait ça etc.” Rien qu’en mettant l’eau bénite, en faisant le premier signe sur mon front, j’ai ressenti le point pendant au moins une heure après que je l’ai fait. Et donc ça à commencé comme ça et après j’allais à quelques messes de semaine, le dimanche, j’ai aussi rencontré Don Pascal, j’ai continué à bien parler avec eux. Et puis Don Armand, très fort pour insinuer les chose (petit rire) commence à me dire “Ophélie c’est peut être vous qui cheminerez vers le baptême bientôt ?…” Et puis j’étais pas fermée à ça et j’ai dit “bah pourquoi pas” et il continuait à parler, il m’apprenait les codes, les signes et tout.
De base je devais déménager de Mulhouse, évidemment ils ont tout fait pour ne pas entendre que j’envisageais de partir et ils me disaient de rester. Du coup je vais le voir je lui dit “mais vous savez quoi en faite j’ai bien envie de cheminer vers le baptême. tout ce que vous me dites ça me parle, j’en ai vraiment envie. Mes parents ne m’ont pas baptisé pour me laisser le choix et bien là j’ai envie de le faire ce choix”.
Il s’est trouvé qu’à Noël ils m’ont dit “Bon Ophélie pour vous ce sera Pâques de cette année votre baptême, vous aurez une formation un peu accélérée mais vous êtes pas mal avancée, on vous voit pas mal vous discutez beaucoup avec nous etc.”
Quelles ont été les grandes étapes que tu as franchis à partir du moment où tu as demandé le baptême ?
(réflexion) Il s’est écoulé l’été, et à la rentrée ils ont formé un groupe des catéchumènes et ça doit être en octobre il me semble que j’ai fait l’entrée en catéchuménat… En fait j’ai l’impression que tout est allé vite mais que ça à quand même prit pas mal de temps alors que c’était il y a quelques mois… Donc il y a eu l’entrée en catéchuménat et nous on se voyait tous au presbytère un samedi sur deux, on discutait pendant deux heures, on priait, on allait à l’adoration, on échangeait sur tout ce qu’il allait se passer et il y avait aussi des rassemblement avec tous les catéchumènes du diocèse de Strasbourg. On a dû en faire trois, peut-être une fois tous les deux mois environ. Et en dernier il y a eu l’appel décisif à Strasbourg où l’évêque nous a remis l’écharpe en nous confirmant qu’on avait été appelé au baptême. On lui a écrit une lettre aussi, il nous a répondu à chacun personnellement.
Il vous a, à chacun répondu personnellement ?
Oui ! Moi j’ai écrit pas mal en plus, j’ai fait au fil de la plume et je me suis retrouvée avec une bonne lettre à la fin. La réponse commence par “Merci Ophélie pour cette longue lettre” (rires). Même à la fin j’ai eu droit à une petite citation lus par rapport à l’art et aux chrétiens, la place de l’artiste etc. Il m’a vraiment répondu personnellement.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans ta préparation au baptême ?
(réflexion) En vrai, une des premières choses à laquelle je pense c’est un peu l’écho et l’accueil des personnes de la paroisse. En discutant avec les gens à chaque fois que je leur dit que je me prépare au baptême, j’ai que des “on va prier pour vous” ou des “ah c’est trop bien!”. je m’attendais pas à ce qu’il y ait un accueil aussi fort, une démonstration aussi forte de la part des gens. Ils pourraient ne rien dire ou juste dire “ah c’est bien”. Les gens se soucient de moi, ils viennent me voir à l’approche de mon baptême pour me soutenir, me dire qu’il sont avec moi, que c’est vraiment très beau etc. Il y a un soutien qui est vraiment fort ! Il y a le soutien à la maison aussi qui compte pour beaucoup aussi.
Comment as-tu vécu ce carême ?
C’est mon premier carême déjà et je voulais faire bien les choses, je m’y suis pris en avance à en parler aux prêtres à leur dire “Ok le carême c’est important mais là en plus parce il amène jusqu’au baptême et j’ai envie de faire les choses bien”. Donc ils m’ont mit sur quelques pistes, l’aumône, la privation et tout ça et je me suis listé quelques trucs à faire auxquelles je me suis tenue, parfois certaines plus que d’autres mais je sens vraiment une évolution avec ce que j’ai réussi à mettre en place dans mon carême et des choses que je pense même qu’il faudrait appliquer toute l’année.
Le cheminement vers Dieu par rapport à la famille m’a beaucoup apporté aussi, par exemple sur le pardon, arrêter les vieilles querelles, refaire à neuf, parce que justement il y a cette renaissance, cette naissance qui arrive. En profiter pour faire table rase vraiment, éliminer toutes ces présences démoniaques.
En quelques mots comment tu pourrais définir ta vie aujourd’hui avec Jésus en plus ?
Bon… je te laisse retrouver les quelques mots dans ce que je vais te dire (petit rire) mais… (silence) il y a quelque chose de beaucoup plus sain, alors pas forcément dans le sens sainteté mais l’autre. Déjà dans la manière de vivre au quotidien, de penser, c’est que des choses positives qui font surface et qui sont en lumière. Sur l’emportement, le rapport aux autres, pas forcément que j’étais une mauvaise personne ou que je me comportais mal avant mais je veux dire toutes les petites choses qui auraient pu parfois avoir tendance à nous agacer un peu, là c’est tout de suite aplanit. Il y a aussi quelques chose que je mets en place , plus particulièrement au travail parce que c’est là que je côtoie le plus de monde mais dans les relations même les gens qui ne te veulent pas forcément du mal mais qui sont justes stone, leur envoyer du bon, du positif, de prier pour eux, même ceux avec qui c’est pas évident. De vouloir le bien pour les autres même s’il ne témoignent pas forcément de bien pour toi. Essayer d’être plus présent pour les autres, plus ouverte.
Je me sens mieux en tout cas depuis plusieurs mois et je vois que j’ai changé aussi, que je me transforme en meilleure personne. je suis plus fière de moi de maintenant que la moi d’il y a un an en tout cas.
Tu as hâte d’être à Pâques ?
(grand sourire) Oui j’ai hâte et non parce que bon maintenant c’est dans quelques jours et.. j’ai hâte mais en mode j’aimerai pas que le temps se racourcisse et qu’on y soit tout de suite mais j’ai hâte parce que ça va être incroyable et en même temps je dis ça mais je sais pas du tout parce qu’on connait pas. Mais je sais que ça va être quelque chose de très fort et de fou mais je ne sais pas du tout à quoi m’attendre… Et je vois déjà comment je réagis aux scrutins à certaines étapes. Et trop comment que ça puisse rassembler tout le monde aussi, ma famille également.
Tu aurais un petit mot à transmettre aux gens qui vont lire ton témoignage ?
Oui.. ce que j’entends de temps en temps c’est par exemple des parents qui auraient envie que leurs enfants cheminement , qui ont eu l’éducation catholique petits et qu’ils l’ont lâché et qu’il désespèrent un petit peu et qui se disent “j’aimerai bien qu’ils poursuivent, qu’il s’y accrochent plus”. Moi j’ai envie de leur dire que même si ça prend du temps que ça doit faire son chemin, ça va le faire. Moi je ne me prédestinait pas du tout à cheminer vers Dieu mais ça s’est fait quand même !
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Dans de nombreux pays, la coutume de faire bénir sa famille et sa maison, une fois l’an, par un prêtre et pendant le temps pascal, est une tradition bien vivante. Par la bénédiction, nous demandons à Dieu de répandre sa grâce, son amour, sa paix et sa protection sur chacun de nous, sur nos lieux d’habitations, nos lieux et nos outils de travail, nos voitures, nos animaux… Bref, tout ce qui fait partie de notre vie.
Le Seigneur nous rejoint dans toutes ces réalités très concrètes de notre vie… Pas seulement dans nos églises. Pour cette raison, tout ce qui compose notre vie, dans la mesure où cela est ordonné à Dieu, peut être béni ! Et oui, la grâce de Dieu peut passer par nos maisons, nos jardins, nos champs, nos outils de travail, nos plantes, nos animaux, etc. Autant de médiations par lesquelles nous pouvons rencontrer le Christ ! Ainsi, nous faisons mémoire de sa Résurrection, non pas au sens d’un simple souvenir, mais en nous ouvrant à sa présence et en nous plaçant sous sa protection, nous et notre famille.
Jésus Lui-même aimait visiter les maisons, comme celle de Lazare, Marthe et Marie. À Zachée, il dit : « Aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer dans ta maison. (…) Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison. » (Luc 19, 5.9). De plus, il a donné une consigne aux disciples qu’il envoyait en mission : « Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord: ‘Paix à cette maison’» (Luc 10, 5). À la suite du Christ, l’Église présente ainsi cette coutume pleine de signification :
« La bénédiction annuelle des familles, qui a lieu à leur domicile, se déroule ordinairement durant le temps pascal, ou à d’autres moments de l’année. Cette visite traditionnelle très appréciée par les fidèles, que les curés et leurs collaborateurs sont vivement invités à accomplir, constitue une occasion très précieuse pour ces derniers de rappeler aux familles chrétiennes la présence constante de la bénédiction de Dieu, et l’invitation à vivre en se conformant au message de l’Évangile; cette démarche a donc pour but d’exhorter les parents et les enfants à conserver et à développer le mystère de la famille en tant qu’ « Église domestique ». » (Directoire sur la piété populaire et la liturgie, n°152).
Nous serons donc très heureux de venir bénir vos maisons. N’hésitez pas à inviter des voisins et des amis afin de les associer à la célébration. Ce peut être l’occasion de mieux se connaitre et de partager un temps fraternel.
Pour faire bénir votre maison, c’est simple : contactez don Armand,don Vianney ou moi-même, pour fixer ensemble une date et un horaire. [ou en envoyant un mailau secrétariat : par.stetienne@gmail.com]
Bon temps pascal !
don Pascal Boulic, curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
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En ce dimanche des Rameaux nous entrons dans la Semaine Sainte dans laquelle nous allons faire mémoire du mystère de la mort et de la Résurrection du Christ. Cette mémoire n’est pas un simple souvenir ou une pieuse pensée à propos d’un évènement historique passé… C’est dans un sens très fort qu’il convient d’entendre cette « mémoire » ! En faisant mémoire de ces évènements, nous rendons présent le mystère de Jésus, ou plus précisément nous nous mettons en présence de ces mystères qui nous nourrissent spirituellement et nous transforment de l’intérieur ! Chaque célébration, à travers ces rites sacrés, sera comme une Source d’Amour et de Vie à laquelle nous pouvons venir boire autant que nous en avons besoin. « Celui qui a soif, qu’il vienne. Celui qui le désire, qu’il reçoive l’eau de la vie, gratuitement » (Ap 22, 17). Vous trouverez tous le programme des célébrations liturgiques sur la page des horaires des messes.
Je vous souhaite à tous de vivre intensément cette semaine de renouveau intérieur et communautaire.
Bonne semaine Sainte à tous !
Don Pascal Boulic, curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
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Étonnement, ce sont parfois les séparations qui nous font redécouvrir l’importance de ceux qui vivent pourtant au quotidien avec nous. Ainsi après un long voyage, on se réjouit de retrouver son enfant, ou son ami, avec une excitation bien plus grande que celle qui nous anime en l’ayant pourtant au quotidien à nos côtés. Il en va de même avec le mystère du Christ et de sa passion. Nous sommes parfois tellement habitués à voir sa croix sur le mur de nos maisons et de nos églises que nous finissons par nous accoutumer à ce qu’elle signifie : le scandale du mal et le mystère de l’amour sans limite de Dieu.
C’est la raison pour laquelle, pédagogiquement, à partir du 5ème dimanche de carême, la liturgie nous invite à voiler les croix et les statues de nos églises. Nous voulons par-là retrouver un regard neuf sur ce qui fait le quotidien de notre foi : la croix par laquelle le Christ nous donne sa vie ; et la sainteté à laquelle nous sommes tous appelés. Toute notre attention va désormais se porter sur les évènements de la passion que nous allons revivre minute par minute. Rien ne saurait nous en distraire, pas même le culte des saints que nous voulons interrompre pour n’avoir d’yeux que sur le drame de la mort de Jésus.
Les voiles violets ont quelque chose de grossier dans le décor familier de notre église et par là, ils attirent notre attention sur ce qui manque, ou plutôt sur ce à quoi nous nous sommes trop habitués.
La croix nous sera dévoilée petit à petit dans la grande célébration de l’office de la passion du Vendredi Saint, où nous serons tous invités à venir la vénérer. Les saints retrouveront leur place lors de la vigile pascale où le Christ vainqueur du tombeau nous donnera sa sainteté.
Bien fraternellement,
don Armand, vicaire des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
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Dans un contexte de fortes tensions internationales, où la notion de guerre se banalise de plus en plus, je me permets de vous partager ces réflexions du Pape François dans son encyclique Fratelli Tutti (n°258 et 261) sur la gravité de la guerre :
« On fait facilement le choix de la guerre sous couvert de toutes sortes de raisons, supposées humanitaires, défensives, ou préventives, même en recourant à la manipulation de l’information. De fait, ces dernières décennies, toutes les guerres ont été prétendument “justifiées”. Le Catéchisme de l’Église catholique parle de la possibilité d’une légitime défense par la force militaire, qui suppose qu’on démontre que sont remplies certaines « conditions rigoureuses de légitimité morale ». Mais on tombe facilement dans une interprétation trop large de ce droit éventuel. On veut ainsi justifier indument même des attaques ‘‘préventives’’ ou des actions guerrières qui difficilement n’entraînent pas « des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer ». Le problème, c’est que depuis le développement des armes nucléaires, chimiques ou biologiques, sans oublier les possibilités énormes et croissantes qu’offrent les nouvelles technologies, la guerre a acquis un pouvoir destructif incontrôlé qui affecte beaucoup de victimes civiles innocentes. Incontestablement, « jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira toujours bien ». Nous ne pouvons donc plus penser à la guerre comme une solution, du fait que les risques seront probablement toujours plus grands que l’utilité hypothétique qu’on lui attribue. Face à cette réalité, il est très difficile aujourd’hui de défendre les critères rationnels, mûris en d’autres temps, pour parler d’une possible “guerre juste”. Jamais plus la guerre ! …
Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé. La guerre est toujours un échec de la politique et de l’humanité, une capitulation honteuse, une déroute devant les forces du mal. N’en restons pas aux discussions théoriques, touchons les blessures, palpons la chair des personnes affectées. Retournons contempler les nombreux civils massacrés, considérés comme des “dommages collatéraux”. Interrogeons les victimes. Prêtons attention aux réfugiés, à ceux qui souffrent des radiations atomiques ou des attaques chimiques, aux femmes qui ont perdu leurs enfants, à ces enfants mutilés ou privés de leur jeunesse. Prêtons attention à la vérité de ces victimes de la violence, regardons la réalité avec leurs yeux et écoutons leurs récits le cœur ouvert. Nous pourrons ainsi reconnaître l’abîme de mal qui se trouve au cœur de la guerre, et nous ne serons pas perturbés d’être traités de naïfs pour avoir fait le choix de la paix. »
Chers paroissiens, prions sans relâche pour la paix et œuvrons à notre échelle pour être « les artisans de paix » qui seront « appelés fils de Dieu » (Mt 5, 9).
Bien fraternellement,
don Armand d’Harcourt, vicaire des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
Très chers ! Le verset du psaume 92, « ils portent encore des fruits dans la vieillesse » (v. 15), est une bonne nouvelle, un véritable « évangile » que nous […]
Chers paroissiens, Dans l’Évangile le Christ aime illustrer ses paraboles avec des images simples tirées de la nature ou de l’agriculture. Ainsi la vigne pour désigner son peuple, le […]
Chers paroissiens, La restauration du retable de la Vierge du Rosaire de l’église Saint-Étienne est achevée. Merci à tous les donateurs pour votre grande générosité ! Vous trouverez ci […]
Chers paroissiens, Nous fêterons lundi la mémoire de Saint Martin, bien connu pour le partage généreux de son manteau à la porte d’Amiens. Mais l’évêque de Tours fut aussi […]
Le Jardin Miquey, sanctuaire végétal situé sur la colline du Rebberg surplombant la ville de Mulhouse, est un lieu enchanteur par sa beauté et par les énergies qui s’y dégagent ! Les arbres, les plantes, les jeux d’ombres et de soleil, les oiseaux et tous les petits animaux qui fréquentent joyeusement le jardin, ainsi que la superbe bâtisse qui trône fièrement au milieu apportent fraîcheur, calme, mais également jovialité et émerveillement.
Depuis l’origine, le Jardin Miquey a été pensé comme un lieu d’épanouissement pour la jeunesse mulhousienne. Une vraie vision de cohésion sociale animait les époux Etienne et Joséphine Miquey, en ouvrant le jardin aux familles d’ouvriers vivant dans Mulhouse.
Cet ADN initial a fortement contribué à forger l’âme du lieu, car aujourd’hui encore, le Jardin Miquey continue à enchanter les mulhousiens par l’accueil des diverses associations, par l’organisation d’évènements tels que des mariages, anniversaires et surtout il continue à nourrir l’imaginaire des petits mulhousiens par l’accueil des enfants de Claire Joie tous les étés.
Mais les ambitions peuvent être beaucoup plus importantes, car nous sommes loin d’une optimisation de toute la potentialité de ce superbe lieu ! La bâtisse nécessite également une réfection totale afin de la mettre aux normes et de la rendre compatible avec plus d’usages et le jardin a, lui aussi, besoin d’une légère réorganisation.
De surcroît, nous ne pouvons pas ignorer que le lien social intégral tend à se désagréger : non pas seulement les liens entre les personnes, mais également les liens qui unissent la personne à la Création. Nous souffrons non seulement d’un manque de relation humaine, mais également d’un manque de relation à la Création, d’une forme de déracinement.
Une équipe projet travaille à son renouveau en cohérence avec les valeurs fondatrices, tout en se tournant vers l’avenir ; l’objectif est de constituer un tiers lieu où nous pouvons promouvoir le bien commun en rassemblant les habitants de tous âges et de toutes origines socio-économiques, promouvoir l’harmonie entre la nature et l’Homme, en s’inspirant de la doctrine sociale de l’église catholique, en encourageant l’échange intergénérationnel, la solidarité, la transmission et la cohésion sociale.
Le Jardin Miquey se veut un lieu accueillant ouvert à tous, où chacun peut venir se ressourcer, se détendre et se connecter avec les autres. Si vous voulez en savoir plus sur le Jardin Miquey, je vous invite à vous rendre sur le site www.jardinmiquey.fr.
Enfin, votez dès maintenant, et jusqu’au lundi 27 mars minuit, pour choisir votre logo favori qui doit illustrer cette renaissance.
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Alors qu’il est question en France de légaliser l’euthanasie, je vous partage sur ce sujet grave une réflexion éclairante d’une femme médecin, qui avait donné un témoignage en 2014 ; je vous relaie également une proposition de soirée ciné-débat qui se tiendra le 28 mars prochain au Sacré-Cœur.
Fraternellement,
don Pascal Boulic, curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
« Je suis médecin. Au début de mes années de formation, j’ai travaillé comme infirmière en oncologie/hématologie pédiatrique. Comme médecin, j’ai travaillé en médecine interne (y compris dans les secteurs de gériatrie et d’oncologie), en hématologie et avec des malades du vih/sida, notamment en Afrique. Tout cela ne me rend nullement « experte » en matière de souffrance ; mais j’ai dû y affronter diverses formes de souffrance humaine : celle des patients, de leur famille et des équipes soignantes. (…)
Ceux qui soutiennent la législation de l’euthanasie le font le plus souvent au nom de la « compassion » face à la souffrance des malades et de leur « droit » de choisir la mort en y étant assistés par une équipe médicale qui en fournirait les moyens. (…)
L’euthanasie consiste en l’acte de donner la mort, accompli par un membre de l’équipe médicale, à la demande du patient. Il est clair qu’elle met fin effectivement à la souffrance, par un acte définitif et irréversible, puisqu’elle met fin à la vie. On ne devrait pas être surpris qu’un malade puisse, à certains moments ou même pendant une période prolongée, avoir envie de mourir. La maladie, la douleur, la souffrance, portent atteinte à la puissance de vie de l’être humain. Celui qui les subit s’en ressent diminué dans la force vitale qu’il porte en lui, en son autonomie et sa capacité d’action. Il y a une révolte contre la souffrance ou la maladie, qui est en elle-même une affirmation de la vie telle qu’elle devrait être : « Pourquoi donner à un malheureux la lumière, la vie à ceux qui ont l’amertume au cœur, qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne ? » (Jb 3,20-21). Cette révolte demande à être écoutée, accueillie : puisque nul ne peut juger de la souffrance d’un autre, nul n’a le droit de la minimiser en voulant y apporter une réponse facile. Mais une vraie écoute accepte d’entendre à la fois la souffrance, parfois le désespoir, et l’affirmation de vie qui s’exprime dans le souhait même de la mort. Souvent, le simple fait d’être écouté, avec respect pour l’unicité de sa personne, même malade, et pour son expérience, — et donc pour sa dignité inaliénable de personne humaine — peut déjà être une réponse à la souffrance de se sentir « moins humain » du fait de la diminution des forces ou de la défiguration apportées par la maladie. L’euthanasie, au contraire, nie la valeur de la vie de la personne concernée, non seulement en affirmant que la mort lui est préférable, mais en se faisant l’acteur de cette mort. Elle se présente comme acte de « compassion », mais elle est tout le contraire.
Car la véritable « compassion » exige le temps, la patience de cheminer avec la personne malade, d’écouter sa douleur et sa révolte. Elle implique l’acceptation de notre propre impuissance face à la maladie et à la mort, de notre propre mortalité. Et elle demande, aux proches et aux soignants, d’écouter et d’accueillir la souffrance avec respect, en témoignant de la dignité de la personne malade par l’écoute, les actes et les paroles. L’euthanasie refuse cette compassion en posant un acte qui ne laisse plus de place pour l’écoute, pour l’évolution de la personne. Plutôt que d’affirmer l’humanité de l’autre en acceptant sa propre vulnérabilité, celui qui donne la mort se sépare de celui qui la subit, en lui apportant une « réponse » extérieure — celle de la mort.
Les raisons de demander l’euthanasie peuvent être plus ou moins nettes. La dépression n’est pas rare chez les personnes atteintes de maladie en phase terminale ou chronique. (…) La personne malade peut avoir l’impression qu’elle n’est pas aimée, qu’elle n’est plus digne d’être aimée. Il va sans dire que la réponse en de telles situations n’est pas de donner la mort, mais de soigner la dépression, d’apporter la présence humaine, l’attention et l’amour dont la personne a besoin. La famille et les proches ont un rôle privilégié en de telles circonstances ; l’équipe médicale doit être consciente qu’elle apporte au malade non seulement les soins professionnels, mais une présence, des paroles et des gestes, qui peuvent témoigner de façon discrète de l’humanité inaliénable du patient, du fait qu’il est et restera toujours digne d’amour. » (…)
Même quand de telles lois existent, restera toujours la liberté morale du médecin à qui la demande s’adresse. Un médecin confronté à une demande d’euthanasie peut et doit essayer de comprendre quelle est la douleur, la souffrance ou le désespoir qui motive cette demande, qui s’exprime par elle — et y porter remède autant qu’il peut. Ceci avec toutes les ressources des soins palliatifs, et toute la présence humaine des soignants ainsi que des proches. Si la demande est maintenue, le médecin peut et doit répondre doucement, respectueusement : qu’il est devenu médecin pour soigner, pour accompagner, pour servir la puissance de vie en chaque personne — et qu’il ne peut pas donner la mort. »
Très chers ! Le verset du psaume 92, « ils portent encore des fruits dans la vieillesse » (v. 15), est une bonne nouvelle, un véritable « évangile » que nous […]
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Je voudrais vous partager une homélie du pape François qui nous exhorte à adorer le Seigneur dans l’Eucharistie.
« Cela signifie apprendre à rester avec Lui, à nous arrêter pour dialoguer avec Lui, en sentant que sa présence est la plus vraie, la meilleure, la plus importante de toutes. Chacun de nous, dans sa propre vie, de manière inconsciente et peut-être parfois sans s’en rendre compte, a un ordre bien précis des choses qu’il tient pour plus ou moins importantes. Adorer le Seigneur veut dire lui donner la place qu’il doit avoir ; adorer le Seigneur veut dire affirmer, croire, non pas simplement en paroles, que lui seul guide vraiment notre vie; adorer le Seigneur veut dire que devant lui nous sommes convaincus qu’il est le seul Dieu, le Dieu de notre vie, le Dieu de notre histoire. Cela a une conséquence dans notre vie : se dépouiller de beaucoup d’idoles petites et grandes que nous avons, et dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité.
Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées ; elles peuvent être l’ambition, le carriérisme, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d’être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d’autres.
Ce soir, je voudrais qu’une question résonne dans le cœur de chacun de nous et que nous y répondions avec sincérité : ai-je pensé, moi, à cette idole cachée que j’ai dans ma vie et qui m’empêche d’adorer le Seigneur ? ADORER c’est se dépouiller de nos idoles mêmes les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie ».
Que chacun d’entre nous puisse venir adorer 1h chaque semaine dans ces 24 heures d’adoration hebdomadaire (du vendredi 19hau samedi 18h) ! Je vous invite vivement à vous inscrire sur le planning en ligne ou dans chacune de nos églises de Saint Etienne et du sacré Cœur.
Je me réjouis d’avance pour cette belle communion de prière que nous allons vivre dans ce carême !
Bien fraternellement,
don Pascal Boulic,
curé des paroisses Saint-Etienne et Sacré-Cœur de Mulhouse
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